Alors que des voix se lèvent à Moroni pour dénoncer le rapatriement d’enfants de parents comoriens dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine à Mayotte, les disparitions en mer de Kwassas ne font l’objet d’aucune communication.
Les reconduites des personnes originaires de l’Union des Comores, en situation irrégulière à Mayotte ont repris la semaine dernière. Elles avaient été suspendues à cause de la Covid 19. Une reprise qui interroge à Moroni.
Le porte-parole du gouvernement, Houmed MSAIDE, a rappelé qu’il s’agit tout simplement de l’application des termes de l’accord-cadre signé le juillet 2019 en France, entre Moroni et Paris « pour sauver des vies humaines. »
Cependant, les traversées clandestines entre Anjouan et Mayotte n’ont jamais cessé malgré la pandémie. Les autorités avaient bien annoncé un renforcement des contrôles en mer à partir de Mayotte, mais en vain. D’ailleurs, selon des témoignages, pendant la période en question, de nombreux kwassas partis des côtes comoriennes ne sont jamais arrivés à Mayotte. Un témoignage sûr, affirme qu’une embarcation avec plus d’une vingtaine de voyageurs dont des femmes et des enfants, partie depuis le 15 juillet n’a pas atteint le département français du Canal de Mozambique.
Des disparitions qui ne font l’objet d’aucune réaction officielle de la part de l’Union des Comores, d’où elles partent.
C’est la présence de jeunes parmi les expulsés qui pose problème. Selon Djabhana SAID IBRAHIM, présidente de Ngho Shawo, Le Mouvement de la jeunesse Consciente des Comores qui intervient essentiellement dans les domaines de l’éducation, de la culture et du développement durable, ces jeunes ne connaissent que Mayotte. La France, pays des droits de l’Homme, ne respecte pas le Droit de l’enfant, avec cette politique.
Il est admis que plus de 3000 jeunes, dans leur grande majorité, originaires de l’Union des Comores errent dans les rues de Mamoudzou. Les parents souvent en situation irrégulière ont été renvoyés chez eux. Certains laissent leurs enfants chez un voisin ou un proche espérant lui donner une chance de s’en sortir, en tous les cas, beaucoup que dans leur pays.
Le porte-parole du gouvernement, Houmed MSAIDE, a rappelé qu’il s’agit tout simplement de l’application des termes de l’accord-cadre signé le juillet 2019 en France, entre Moroni et Paris « pour sauver des vies humaines. »
Cependant, les traversées clandestines entre Anjouan et Mayotte n’ont jamais cessé malgré la pandémie. Les autorités avaient bien annoncé un renforcement des contrôles en mer à partir de Mayotte, mais en vain. D’ailleurs, selon des témoignages, pendant la période en question, de nombreux kwassas partis des côtes comoriennes ne sont jamais arrivés à Mayotte. Un témoignage sûr, affirme qu’une embarcation avec plus d’une vingtaine de voyageurs dont des femmes et des enfants, partie depuis le 15 juillet n’a pas atteint le département français du Canal de Mozambique.
Des disparitions qui ne font l’objet d’aucune réaction officielle de la part de l’Union des Comores, d’où elles partent.
C’est la présence de jeunes parmi les expulsés qui pose problème. Selon Djabhana SAID IBRAHIM, présidente de Ngho Shawo, Le Mouvement de la jeunesse Consciente des Comores qui intervient essentiellement dans les domaines de l’éducation, de la culture et du développement durable, ces jeunes ne connaissent que Mayotte. La France, pays des droits de l’Homme, ne respecte pas le Droit de l’enfant, avec cette politique.
Il est admis que plus de 3000 jeunes, dans leur grande majorité, originaires de l’Union des Comores errent dans les rues de Mamoudzou. Les parents souvent en situation irrégulière ont été renvoyés chez eux. Certains laissent leurs enfants chez un voisin ou un proche espérant lui donner une chance de s’en sortir, en tous les cas, beaucoup que dans leur pays.