LA RÉUNION
A la Réunion, plusieurs communes du sud de l’Ile ont demandé à être classées en état de catastrophe naturelle après le passage de Berguitta la semaine dernière.
La tempête tropicale a occasionné de gros dégâts, et l’eau n’est toujours pas potable.
La qualité de l'eau reste dégradée sur une bonne partie de l'île (47 %) explique le JIR. L'agence régionale de santé rappelle donc à la population de respecter les précautions suivantes:
- L'eau du robinet ne doit pas être bue, ni utilisée pour préparer les repas. Cette eau peut toutefois être utilisée pour tous les autres usages sanitaires (toilette, lavage de la vaisselle et du linge, alimentation des WC). - Pour la consommation (boisson, préparation des repas), il est conseillé de préférer l'eau embouteillée. A défaut, il y a lieu de faire bouillir l'eau du robinet et de la maintenir à ébullition soutenue durant au moins trois minutes.
Il y a des localités isolées où il a fallu livrer de l’eau potable par hélicoptère parce que les routes sont dégradées. C’est le cas à Petit Serré dans la commune de St Louis, à l’entrée du cirque de Cilaos. Un hélicoptère a transporté 400 packs de bouteilles d'eau, ensuite distribués à la population.
MAURICE
A L’île Maurice, la presse tire les leçons du passage de Berguitta
Le quotidien « le Mauricien » se réjouit que « Berguitta n’ait pas été la catastrophe naturelle annoncée. Les prévisions initiales faites par les services météorologiques les plus avancés dans le monde, basés aux Etats-Unis et en Europe, nous avaient en effet donné la chair de poule, tant et si bien que nous appréhendions le pire ».
« En fin de compte, Berguitta aura été une répétition grandeur nature pour nous préparer à faire face aux véritables catastrophes qui peuvent nous menacer à l’avenir. Elle nous aura permis de mesurer nos forces et nos faiblesses. Ainsi, nos forces résident dans notre capacité de nous organiser et de mobiliser les énergies afin d’affronter les situations difficiles ».
« Mais Berguitta a également mis en lumière les faiblesses systémiques, les mauvaises habitudes et l’indiscipline des Mauriciens en général. Les nombreuses inondations enregistrées à travers l’île ne sont en effet pas uniquement le fait de la nature. Elles ont aussi pour causes l’inconscience et l’insouciance humaines ». Le journal revient sur l’absence de drainage des caniveaux qui provoque les inondations
COMORES
Aux Comores, les ateliers des Assises Nationales se sont tenus pendant le week-end
Il s’agit de préparer les Assises qui feront le bilan de l’indépendance depuis 42 ans et traceront les perspectives d’avenir du pays. Il y a eu également, samedi, un meeting contre les Assises qui s’est tenu à Anjouan rapporte le site « Comores-Infos ». Il y a surtout été question de la tournante. Pas question d’y toucher, pour nombre d’élus anjouanais. La présidence doit revenir à Anjouan en 2021, et l’on prête l’intention au Colonel Azali de mettre fin à cette tournante à la faveur des Assises.
MOZAMBIQUE
Les autorités du Mozambique font la chasse aux étrangers en situation irrégulière. 82 personnes ont été expulsées ces derniers jours à l’aéroport de Maputo.
C’est ce que l’on peut lire dans le journal mozambicain « O Païs ». Des voyageurs venus du Pakistan, du Bangladesh, de Somalie et d’Erythrée ont été interceptés à leur arrivée et renvoyés immédiatement. Soit qu’ils avaient de faux passeports ou de faux visas, soit de faux contrats de travail dans le pays. Cette chasse aux clandestins a lieu également dans les entreprises. La difficulté étant que le pays n’a pas les moyens de les rapatrier. Quand c’est à l’aéroport c’est plus simple puisque la compagnie aérienne empruntée est obligée de les ramener à sa frais.
Il faut dire que de très nombreux mozambicains sont eux aussi en situation irrégulière en Afrique du Sud. L’Afrique du Sud en rapatrie par train spécial quasiment chaque semaine.
A la Réunion, plusieurs communes du sud de l’Ile ont demandé à être classées en état de catastrophe naturelle après le passage de Berguitta la semaine dernière.
La tempête tropicale a occasionné de gros dégâts, et l’eau n’est toujours pas potable.
La qualité de l'eau reste dégradée sur une bonne partie de l'île (47 %) explique le JIR. L'agence régionale de santé rappelle donc à la population de respecter les précautions suivantes:
- L'eau du robinet ne doit pas être bue, ni utilisée pour préparer les repas. Cette eau peut toutefois être utilisée pour tous les autres usages sanitaires (toilette, lavage de la vaisselle et du linge, alimentation des WC). - Pour la consommation (boisson, préparation des repas), il est conseillé de préférer l'eau embouteillée. A défaut, il y a lieu de faire bouillir l'eau du robinet et de la maintenir à ébullition soutenue durant au moins trois minutes.
Il y a des localités isolées où il a fallu livrer de l’eau potable par hélicoptère parce que les routes sont dégradées. C’est le cas à Petit Serré dans la commune de St Louis, à l’entrée du cirque de Cilaos. Un hélicoptère a transporté 400 packs de bouteilles d'eau, ensuite distribués à la population.
MAURICE
A L’île Maurice, la presse tire les leçons du passage de Berguitta
Le quotidien « le Mauricien » se réjouit que « Berguitta n’ait pas été la catastrophe naturelle annoncée. Les prévisions initiales faites par les services météorologiques les plus avancés dans le monde, basés aux Etats-Unis et en Europe, nous avaient en effet donné la chair de poule, tant et si bien que nous appréhendions le pire ».
« En fin de compte, Berguitta aura été une répétition grandeur nature pour nous préparer à faire face aux véritables catastrophes qui peuvent nous menacer à l’avenir. Elle nous aura permis de mesurer nos forces et nos faiblesses. Ainsi, nos forces résident dans notre capacité de nous organiser et de mobiliser les énergies afin d’affronter les situations difficiles ».
« Mais Berguitta a également mis en lumière les faiblesses systémiques, les mauvaises habitudes et l’indiscipline des Mauriciens en général. Les nombreuses inondations enregistrées à travers l’île ne sont en effet pas uniquement le fait de la nature. Elles ont aussi pour causes l’inconscience et l’insouciance humaines ». Le journal revient sur l’absence de drainage des caniveaux qui provoque les inondations
COMORES
Aux Comores, les ateliers des Assises Nationales se sont tenus pendant le week-end
Il s’agit de préparer les Assises qui feront le bilan de l’indépendance depuis 42 ans et traceront les perspectives d’avenir du pays. Il y a eu également, samedi, un meeting contre les Assises qui s’est tenu à Anjouan rapporte le site « Comores-Infos ». Il y a surtout été question de la tournante. Pas question d’y toucher, pour nombre d’élus anjouanais. La présidence doit revenir à Anjouan en 2021, et l’on prête l’intention au Colonel Azali de mettre fin à cette tournante à la faveur des Assises.
MOZAMBIQUE
Les autorités du Mozambique font la chasse aux étrangers en situation irrégulière. 82 personnes ont été expulsées ces derniers jours à l’aéroport de Maputo.
C’est ce que l’on peut lire dans le journal mozambicain « O Païs ». Des voyageurs venus du Pakistan, du Bangladesh, de Somalie et d’Erythrée ont été interceptés à leur arrivée et renvoyés immédiatement. Soit qu’ils avaient de faux passeports ou de faux visas, soit de faux contrats de travail dans le pays. Cette chasse aux clandestins a lieu également dans les entreprises. La difficulté étant que le pays n’a pas les moyens de les rapatrier. Quand c’est à l’aéroport c’est plus simple puisque la compagnie aérienne empruntée est obligée de les ramener à sa frais.
Il faut dire que de très nombreux mozambicains sont eux aussi en situation irrégulière en Afrique du Sud. L’Afrique du Sud en rapatrie par train spécial quasiment chaque semaine.