Revue de presse régionale

COMORES
Une délégation mahoraise va participer aux Assises nationales aux Comores. Elle a été reçue au palais présidentiel à Moroni par le chef de l’Etat Azali Assoumani.


Cette délégation passe inaperçue à Mayotte ; on ne connait pas d’ailleurs sa composition ; mais le journal « Al Watwan » à Moroni explique qu’il y aura 20 mahorais « unionistes » qui participeront aux Assises nationales du 5 au 12 février prochain en Grande Comore.
A en croire le chargé de communication du Comité de pilotage des assises, Djaé Ahamada Chanfi, « la présence de la délégation Mahoraise  est une étape franchie pour l’intégrité territoriale pour le bien des quatre îles ».
« Nous sommes tous des comoriens liés par le sang, la religion, la culture et l’intégrité territoriale » ajoute-t-il.

A Moroni, les autorités disent qu’un charter sera mis à la disposition des Mahorais qui voudront participer aux assises.

Aux Comores toujours, un bateau transportant du gazoil a fait naufrage ; il a coulé au large de Mohéli.

Il s’agit du  Merci II, battant pavillon tanzanien, il a coulé en pleine nuit la semaine dernière. Les quatre passagers et neuf membres d’équipage, ont pu gagner la côte à bord d’un canot de sauvetage. Le Merci II était censé ravitailler Moheli en carburant. II transportait 50 tonnes de gasoil. Le navire reste jusqu’à présent introuvable, il reposerait par 400 mètres de fond. La grande crainte est évidemment la pollution. Aucune fuite n’a été pour le moment constatée. Une cellule de crise a été mise en place. Des plongeurs ratissent la zone, pendant qu’un matériel de pompage va être acheminé d’Anjouan à Moheli. A l’origine du naufrage, la perte inexpliquée d’une hélice, l’eau s’est engouffrée par la salle des machines.

MAURICE
Une semaine après le passage de la tempête tropicale Berguitta, l’Ile Maurice se retrouve une nouvelle fois sous des trombes d’eau
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L’activité a été paralysée hier à Maurice. La plupart des gens n’ont pas pu se rendre à leur travail. Les routes déjà gorgées d’eau la semaine dernière ont de nouveau été noyées. Les rivières et caniveaux ont débordé partout. Plusieurs quartiers ont été évacués en raison des risques de glissements de terrains. Et la paradoxe habituel : plus d’eau au robinet. L’eau des réserves est trop boueuse pour être distribuée.

LA REUNION
Pendant ce temps, la station météo de la Réunion annonce un nouveau risque cyclonique.


il y a des risques qu’un nouveau système se forme dès ce week-end.
Si on se fie au suivi effectué par Météo France, le risque de « cyclogénèse » existe, et a même augmenté lors de ces dernières 24h. La «cyclogénèse » c’est le terme employé pour désigner le processus de formation d’une dépression au dessus des eaux chaudes de l’Océan Indien ; une dépression qui peut se transformer en tempête tropicale, voire en cyclone. Et là cela commence à bouger dans l’Est de l’Océan Indien, là où était née Berguitta non loin de l’archipel des Chagos.  On devrait en savoir plus dès le début de la semaine prochaine.

MADAGASCAR
C’est le début des grandes manœuvres électorales à Madagascar.


Le président sortant Hery Rajaonarimampianina a annoncé son programme intitulé « fisandratan’ny Madagasikara » qui se traduire par « exalter, ou magnifier Madagascar ». Il y est beaucoup question « d’émergence ». « Emergence » est le terme à la mode en ce moment sur tout le continent africain du Togo au Comores en passant par le Congo ; tous les chefs d’Etat parlent « d’émergence » pour désigner une future sortie du sous-développement.
De son côté l’ancien président Andry Rajoelina doit annoncer lui aussi sa candidature. Il se trouve à Paris en ce moment. Quant au troisième ancien président Marc Ravalomanana, il sillonne Madagascar et ne devrait pas tarder à dévoiler ses intentions.