Comores
Les Assises Nationales comoriennes se poursuivent jusqu’au lundi 12 février. C’est l’effervescence à Moroni. En revanche, c’est le calme plat à Anjouan.
Le journal « Al Watwan » raconte le contraste entre l’effervescence dans la capitale et le calme à Mutsamudu. Seul signe qu’il se passe quelque chose : l’aéroport de Ouani lundi où il était impossible de trouver une place pour Moroni ; la plupart des vols ayant été remplis par le comité d’organisation des Assises pour ses invités. Les passagers ordinaires ont passé toute la journée à attendre en vain des places.
On rappelle que le gouverneur d’Anjouan, Abdou Salami, s’est prononcé contre les Assises et a averti qu’il n’en reconnaitrait pas le résultat. Le gouverneur et son parti Juwa ne voient dans cette opération qu’une volonté d’Azali Assoumani de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat.
Le journal ajoute que les partisans de Juwa sont rejoints en cela par leurs ennemis jurés d’autrefois : les supporters de l’ancien pdt de l’Ile Mohamed Bacar, toujours exilé au Bénin.
La radio-télévision publique malgache fait des économies. C’est sans aucune pitié. 20 personnes virées.
Et ce n’est pas fini. Un plan de redressement prévoit de mettre à la porte 50 employés de l’ORTM – l’Office de Radio Télévision de Madagascar. La méthode est assez brutale. Le journal « l’Express » raconte par exemple l’histoire de cette secrétaire de direction rentrant le 1er février d’un congé de maternité ; elle apprend le matin à la prise de service qu’elle ne fait plus partie de l’entreprise et que son licenciement a été décidé depuis le 23 janvier.
L’ORTM est priée de dépenser moins. La direction explique qu’il y a des sureffectifs et de l’incompétence. Pourtant, le 1er décembre dernier – rappelle « l’Express » - était organisée une cérémonie pour remettre leur contrat de travail à 22 agents nouvellement recrutés et l’on expliquait à l’époque qu’il s’agissait de mettre en œuvre la politique de lutte contre le chômage.
A l’Ile Maurice, certains s’inquiètent de la politique étrangère de l’Inde dans l’Océan Indien.
Un éditorial dans le journal « Le Mauricien » dit que l’Inde a tourné le dos à son ancienne doctrine considérant l’ Océan Indien comme une zone de paix. L’Inde se rapproche de plus en plus des Etats-Unis et mène des entrainements communs dit cet éditorial ; il rappelle qu’une base aérienne indienne a été négociée avec les Seychelles sur l’Ile d’Assomption. On se souvient qu’une manifestation de seychellois pacifistes a eu lieu dernièrement pour dénoncer cette implantation.
L’Union « réunionnais en colère »… ne décolère pas. Des manifestants se sont retrouvés hier devant la préfecture après avoir défilé dimanche sur la plage de l’’Ermitage à la Réunion, pour protester contre les restaurants qui empiètent sur le littoral
Environ 200 personnes ont manifesté pour réclamer le respect du domaine public. La plage de l’Ermitage, au bord du lagon de l’ouest, n’est pas très large. Et c’est vrai que quelques restaurants ont tendance à étaler leur terrasse pratiquement jusqu’au bord de l’eau, privatisant de fait le domaine public.
Plusieurs élus de tous bords ont participé à cette manifestation, y compris des députés de la France Insoumise et des Républicains. Ils ont signé une pétition demandant au Préfet de mettre fin aux pratiques abusives, dont la location de transats sur la plage.
Les Assises Nationales comoriennes se poursuivent jusqu’au lundi 12 février. C’est l’effervescence à Moroni. En revanche, c’est le calme plat à Anjouan.
Le journal « Al Watwan » raconte le contraste entre l’effervescence dans la capitale et le calme à Mutsamudu. Seul signe qu’il se passe quelque chose : l’aéroport de Ouani lundi où il était impossible de trouver une place pour Moroni ; la plupart des vols ayant été remplis par le comité d’organisation des Assises pour ses invités. Les passagers ordinaires ont passé toute la journée à attendre en vain des places.
On rappelle que le gouverneur d’Anjouan, Abdou Salami, s’est prononcé contre les Assises et a averti qu’il n’en reconnaitrait pas le résultat. Le gouverneur et son parti Juwa ne voient dans cette opération qu’une volonté d’Azali Assoumani de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat.
Le journal ajoute que les partisans de Juwa sont rejoints en cela par leurs ennemis jurés d’autrefois : les supporters de l’ancien pdt de l’Ile Mohamed Bacar, toujours exilé au Bénin.
La radio-télévision publique malgache fait des économies. C’est sans aucune pitié. 20 personnes virées.
Et ce n’est pas fini. Un plan de redressement prévoit de mettre à la porte 50 employés de l’ORTM – l’Office de Radio Télévision de Madagascar. La méthode est assez brutale. Le journal « l’Express » raconte par exemple l’histoire de cette secrétaire de direction rentrant le 1er février d’un congé de maternité ; elle apprend le matin à la prise de service qu’elle ne fait plus partie de l’entreprise et que son licenciement a été décidé depuis le 23 janvier.
L’ORTM est priée de dépenser moins. La direction explique qu’il y a des sureffectifs et de l’incompétence. Pourtant, le 1er décembre dernier – rappelle « l’Express » - était organisée une cérémonie pour remettre leur contrat de travail à 22 agents nouvellement recrutés et l’on expliquait à l’époque qu’il s’agissait de mettre en œuvre la politique de lutte contre le chômage.
A l’Ile Maurice, certains s’inquiètent de la politique étrangère de l’Inde dans l’Océan Indien.
Un éditorial dans le journal « Le Mauricien » dit que l’Inde a tourné le dos à son ancienne doctrine considérant l’ Océan Indien comme une zone de paix. L’Inde se rapproche de plus en plus des Etats-Unis et mène des entrainements communs dit cet éditorial ; il rappelle qu’une base aérienne indienne a été négociée avec les Seychelles sur l’Ile d’Assomption. On se souvient qu’une manifestation de seychellois pacifistes a eu lieu dernièrement pour dénoncer cette implantation.
L’Union « réunionnais en colère »… ne décolère pas. Des manifestants se sont retrouvés hier devant la préfecture après avoir défilé dimanche sur la plage de l’’Ermitage à la Réunion, pour protester contre les restaurants qui empiètent sur le littoral
Environ 200 personnes ont manifesté pour réclamer le respect du domaine public. La plage de l’Ermitage, au bord du lagon de l’ouest, n’est pas très large. Et c’est vrai que quelques restaurants ont tendance à étaler leur terrasse pratiquement jusqu’au bord de l’eau, privatisant de fait le domaine public.
Plusieurs élus de tous bords ont participé à cette manifestation, y compris des députés de la France Insoumise et des Républicains. Ils ont signé une pétition demandant au Préfet de mettre fin aux pratiques abusives, dont la location de transats sur la plage.