Au sommaire de cette revue de presse :
Suspension de l’octroi de visas à tous les comoriens par La France, visite du président du Botswana,
Mogkweetsi Masisi, à Moroni, difficile dialogue entre le pouvoir et l'opposition à Madagascar.
Suspension de l’octroi de visas à tous les comoriens par La France, visite du président du Botswana,
Mogkweetsi Masisi, à Moroni, difficile dialogue entre le pouvoir et l'opposition à Madagascar.
COMORES - MAYOTTE
La France suspend l’octroi de visas à tous les comoriens. La nouvelle a été annoncée par le journal « Al Watwan » hier après-midi.
C’est un cran supplémentaire dans le bras de fer qui oppose Moroni et Paris sur les reconduites à la frontière depuis Mayotte bloquées depuis la mi-mars. On se souvient que fin mars la France avait appliqué une première sanction : l’interruption de l’octroi de visas aux passeports diplomatiques et de service afin faire plier les autorités comoriennes. Mais Moroni a persisté à refuser les reconduites à la frontière. Cette interdiction de visa à l’ensemble des comoriens témoigne de l’impasse dans laquelle se trouvent les diplomates pour résoudre le différent sur Mayotte. Cette mesure est handicapante à double titre pour les comoriens : quand elle s’appliquait aux seuls passeports diplomatiques cela ne gênait pas, car beaucoup de membres de la haute administration ont la double nationalité franco-comorienne. Ils peuvent donc voyager avec le passeport français. Là ce n’est plus la même chose, les citoyens comoriens sont assez nombreux à voyager vers la France. Ensuite cela bloque leurs déplacements non seulement en France mais dans toute l’Europe car la France est le seul pays européen qui a un service consulaire à Moroni. Il reste une possibilité aux voyageurs, celle de se déplacer vers un autre pays africain et demander un visa à l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie…ou tout autre pays de l’Union Européenne.
COMORES
Moroni reçoit une visite présidentielle en ce moment : le président du Botswana.
Il s’appelle Mogkweetsi Masisi et vient juste de prendre les rênes du Botswana depuis le 1er avril dernier. Le Botswana est un pays qui est souvent félicité pour sa gouvernance exemplaire, 1er pays africain sur la transparence selon l’ONG « Transparency International ». C’est une ancienne colonie anglaise assez peu peuplée, seulement deux millions d’habitants avec une particularité : on y a découvert des mines regorgeant de diamants après l’indépendance. Le Botswana est l’un des premiers producteurs mondiaux de diamant. C’est aussi une destination touristique à succès. Le nouveau président fait la tournée des pays de la SADEC (la communauté de développement de l’Afrique Australe) dont les Comores font partie. Il a été reçu hier par le président Azali Assoumani
MADAGASCAR
Le dialogue est difficile à établir à Madagascar entre le pouvoir et l’opposition.
Le médiateur envoyé par les Nations Unies, Abdoulaye Bathily a du mal à s’imposer. La députée porte-parole de l’opposition Hanitrinaiana Razafimanantsoa répète que « c’est une crise malgache qui doit être résolue par les malgaches », marquant le refus de toute médiation étrangère. Mais selon les informations de Rfi, cette position pourrait évoluer. En revanche l’autre médiateur international attendu, l’ancien président mozambicain Joaquin Chissano est lui plus franchement rejeté car ce n’est pas la première fois qu’il vient à Madagascar. « Madagascar-Tribune « cite une députée issue du collectif pour le changement qui affirme que « Joachim Chissano serait responsable de la situation qui a plongé la Grande île dans la crise profonde actuelle ». Il était là lors de la dernière crise de 2009.
BRUNO MINAS
La France suspend l’octroi de visas à tous les comoriens. La nouvelle a été annoncée par le journal « Al Watwan » hier après-midi.
C’est un cran supplémentaire dans le bras de fer qui oppose Moroni et Paris sur les reconduites à la frontière depuis Mayotte bloquées depuis la mi-mars. On se souvient que fin mars la France avait appliqué une première sanction : l’interruption de l’octroi de visas aux passeports diplomatiques et de service afin faire plier les autorités comoriennes. Mais Moroni a persisté à refuser les reconduites à la frontière. Cette interdiction de visa à l’ensemble des comoriens témoigne de l’impasse dans laquelle se trouvent les diplomates pour résoudre le différent sur Mayotte. Cette mesure est handicapante à double titre pour les comoriens : quand elle s’appliquait aux seuls passeports diplomatiques cela ne gênait pas, car beaucoup de membres de la haute administration ont la double nationalité franco-comorienne. Ils peuvent donc voyager avec le passeport français. Là ce n’est plus la même chose, les citoyens comoriens sont assez nombreux à voyager vers la France. Ensuite cela bloque leurs déplacements non seulement en France mais dans toute l’Europe car la France est le seul pays européen qui a un service consulaire à Moroni. Il reste une possibilité aux voyageurs, celle de se déplacer vers un autre pays africain et demander un visa à l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie…ou tout autre pays de l’Union Européenne.
COMORES
Moroni reçoit une visite présidentielle en ce moment : le président du Botswana.
Il s’appelle Mogkweetsi Masisi et vient juste de prendre les rênes du Botswana depuis le 1er avril dernier. Le Botswana est un pays qui est souvent félicité pour sa gouvernance exemplaire, 1er pays africain sur la transparence selon l’ONG « Transparency International ». C’est une ancienne colonie anglaise assez peu peuplée, seulement deux millions d’habitants avec une particularité : on y a découvert des mines regorgeant de diamants après l’indépendance. Le Botswana est l’un des premiers producteurs mondiaux de diamant. C’est aussi une destination touristique à succès. Le nouveau président fait la tournée des pays de la SADEC (la communauté de développement de l’Afrique Australe) dont les Comores font partie. Il a été reçu hier par le président Azali Assoumani
MADAGASCAR
Le dialogue est difficile à établir à Madagascar entre le pouvoir et l’opposition.
Le médiateur envoyé par les Nations Unies, Abdoulaye Bathily a du mal à s’imposer. La députée porte-parole de l’opposition Hanitrinaiana Razafimanantsoa répète que « c’est une crise malgache qui doit être résolue par les malgaches », marquant le refus de toute médiation étrangère. Mais selon les informations de Rfi, cette position pourrait évoluer. En revanche l’autre médiateur international attendu, l’ancien président mozambicain Joaquin Chissano est lui plus franchement rejeté car ce n’est pas la première fois qu’il vient à Madagascar. « Madagascar-Tribune « cite une députée issue du collectif pour le changement qui affirme que « Joachim Chissano serait responsable de la situation qui a plongé la Grande île dans la crise profonde actuelle ». Il était là lors de la dernière crise de 2009.
BRUNO MINAS