« Le combat est rude, nous devons combattre le mal, l’insécurité, la crise de l’eau, l’immigration » affirme Safina Soula, «mais nous avons maintenant un pouvoir réel auprès des mahorais ».
La présidente de ce collectif 2018 reconnait qu’il y a une division entre deux collectifs, l’autre étant dirigé par Estelle Youssoufa « qui n’est pas toujours présente dans le département » ; « ce serait mieux de parler d’une seule voix » convient-elle.
Safina Soula concentre ses attaques contre la CIMADE : « elle est là pour les étrangers en souffrance mais c’est nous, les Mahorais, qui sommes en souffrance ! La CIMADE n’est jamais du côté des Mahorais, elle est là pour casser, elle empêche le développement de notre territoire ».
La présidente du collectif cite le recours contre la démolition d’un bidonville à Tsingoni, ou encore l’obligation de scolariser des enfants « qui arrivent tous les jours ». « En termes humanitaires, nous n’avons pas de leçons d’humanité à recevoir de qui que ce soit ».