C’est à la MJC de Mgombani que les 27 stands ont été dressés, offrant aux visiteurs un large choix dans le domaine de la décoration, des arts de table, de la fameuse robe de mariée et autres accessoires indispensables pour le jour-J. Les commerçants présents n’ont pas boudé leur plaisir; eux qui, l’année dernière n’ont pas pu exposer, ni vendre leurs produits en raison de la crise Covid et les différents confinements. Sur place, chacun y trouvait son bonheur.
Le stand « Robes mariées » était évidemment pris d’assaut. Traditionnelle ou d’imitation indienne, la robe de la mariée est un budget à part. Il en existe pour toutes les étapes d'un mariage traditionnel:
on a le manzaraka, le nika, le chidjabous, je me suis spécialisée sur ces robes là et non les robes blanches (...). Il y a de la demande ; rien que pour moi je suis à 13 mariages pour les mois de décembre - janvier, il faut compter minimum 10 heures et maximum jusqu'à présent j'ai passé 16 heures sur une pour une robe. (...) J'ai eu beaucoup de futures mariées, elles se posent des questions sur les types de robes qu'elles devraient porter ou le type de tissus qu'elles devraient choisir
nous explique Halima Abdallah Hassani, couturière Atelier Diilo Ah.
Au gré des étals, familles de futurs mariés ou les intéressés ont fait le déplacement pour ce rendez-vous incontournable et indispensable notamment pour trouver par exemple le bon traiteur ou encore le meilleur des bijoutiers. Des parures en or étaient proposées à la vente. Une tradition transmise de génération en génération dans les familles pour cette créatrice.
L'or c'est quelque chose qui a toujours existé dans nos mariages, que ce soit pour nos parents nos grands-parents. (...) C'est un cadeau familial qu'on garde pour nous et nos enfants, cela restera toujours dans nos traditions.
Mariata Rafion est créatrice de bijoux.
Ce salon du mariage n’est pas le premier du genre organisé à Mayotte, mais il est le premier après plus d’un an de crise ; une manière de relancer les affaires selon les organisateurs. Et au regard de la fréquentation enregistrée, les commerçants attendent déjà d'autres occasions pour pouvoir faire des affaires et écouler les stocks.