Un bilan catastrophique pour le transporteur scolaire "Na rendre mbeli et tama ya leo na messo"

Entre l’insécurité scolaire, les caillassages à répétitions des bus et le prix du carburant qui a explosé, le marché du transport scolaire de Mayotte parle d’une année noire.

 Na rendre mbeli et tama ya leo na messo, titulaire de 4 lots de ce marché en tire un bilan catastrophique.

L’année scolaire 2021/2022 bat tous les records en matière d’actes d’incivilités à Mayotte. Narendre mbeli et tama ya leo font état de 148 bus vandalisés cette année par rapport à l’année précédente. 225 caillassages de bus pour 185 jours d’école. 145 plaintes déposées et 44 victimes, des conducteurs de bus menacés de mort et des élèves blessés. Autant de dégâts matériels que physiques rongeant à petit feu les entreprises de transport scolaire.

A cela s’ajoute l’explosion des prix du carburant passant de 1,27 euro à 1,77 euro. Le coût du fret et des matières premières s’envolent également, nous parlons de plus de 16000 euros pour un véhicule de capacité moyenne.

Ce bilan catastrophique serait en d’autres parties causé par une absence d’indemnisation du fait de la crise sanitaire en 2021, aux nombreux droits de retrait des conducteurs en octobre 2021 et une absence d’indemnisation.

De nombreuses questions se posent donc au niveau de ce marché: à quand la prise en charge de nos enfants dans des conditions de sécurités acceptables ?

Et quel avenir pour le transport scolaire à Mayotte?