C’est une sorte de « Wuambushu à la réunionnaise » que mène le préfet Jérôme Filippini. Plusieurs milliers de personnes ont été contrôlées depuis le début de l’année ; des interpellations, des saisies d’armes et de drogue ont lieu périodiquement partout à La Réunion.
« L’idée c’est d’occuper le terrain. De montrer à la population la présence policière qui est là pour rassurer, pour mettre en sécurité » dit le préfet de la Réunion. Dans le quartier Fayard circulent de nombreux mineurs sans surveillance que les policiers ont ramenée chez leurs parents.
Les habitants du quartier ont été surpris par cette intervention policière de grande ampleur, certains dénoncent une opération de communication, mais d’autres se disent rassurés.
Les violences, en particulier autour des établissements scolaires et lors des Murengués, désormais interdits, ont cristallisé la défiance envers la communauté mahoraise et déclenché la polémique entre les parlementaires des deux départements.
Un « foutari du vivre ensemble » aura lieu samedi entre Réunionnais et Mahorais, organisé par deux associations à la Ravine des Cabris au sud de La Réunion.