Mariame Mroivili n’est pas un cas isolé. La violence conjugale est un mal qui ronge la société mahoraise. A Mayotte comme ailleurs, le poids de la tradition et la peur de ne pas être comprise ont emmené de nombreuses femmes à souffrir en silence et parfois même à commettre l’irréparable.
Elle décrit des scènes de violence à répétition jusqu’à ce jour où, toutes les familles musulmanes se retrouvent pour une des plus grandes fêtes religieuses, l’Aïd. Ce jour-là, Mariame sera admise aux urgences.
Dans son témoignage devant la caméra d’une équipe de Mayotte La 1ère, elle revient sur 4 mois de vie commune ; en fait 4 mois de calvaire. C’est maintenant aux juges de trancher. Mais, quelle que soit la suite qui sera donnée à cette affaire, elle est en soit une grande première qui peut, peut-être inciter d’autres à parler.