17 agents dont une femme de la Société Comorienne des Ports se trouvaient ce lundi 20 août à la gendarmerie de Moroni suite à un mouvement de grève.
Une bonne partie du personnel du port de Moroni bloquait l’accès au moyen de nouveaux cadenas. Les agents de sécurité de la Société Comorienne de Ports ont peur d’être licenciés au motif qu’une nouvelle société de gardiennage a été recrutée. Cette société, selon les grévistes appartiendrait au fils du chef de l’Etat, Azali Assoumani, une information non confirmée par la direction.
Les forces de l’ordre sont intervenues et ont usé de gaz lacrymogène pour disperser les contestataires. Un agent du port de Moroni se trouvait en observation à l’hôpital après avoir reçu, ce qui semble être, un coup de Taser.
La direction réfute toute idée de licenciement des agents de sécurité...
Fakri Hachim, chef de département des affaires juridiques de la Société Comorienne des Ports.
En outre, beaucoup dénotent un climat social tendu. Il est reproché notamment à la direction de ne pas verser les cotisations de retraite alors qu’elles sont prélevées, ce que dément la direction.
En revanche, une source de la Caisse de Retraites indique que la Société Comorienne des Ports doit lui verser plus de 200 000 euros, une dette qui a débuté avec l’ancienne équipe dirigeante. Et loin d’être réguliers, les versements seraient plutôt sporadiques. La mutuelle de santé aurait également été suspendue par la direction.