Le tribunal correctionnel de Nouméa a condamné ce mardi un homme de 31 ans à 18 mois de prison ferme pour avoir incendié la serpentine de Kouaoua le 11 juin dernier.
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A la barre, le prévenu reconnaît avoir mis le feu à la serpentine de Kouaoua le 11 juin dernier mais il réfute toute participation aux trois autres incendies survenus ces dernières semaines. L'homme âgé de 31 ans explique avoir agi seul, en utilisant un briquet pour allumer le feu, sous l'emprise de l'alcool, sous la colère pour se venger dit-il de la SLN qui n'aurait pas "respecté ses engagements en matière notamment d'infrastructures, de préservation de l'environnement et d'offres de formation au profit de la jeunesse de la tribu de Méa". 300 mètres de tapis roulant sont ainsi détruits, pour un préjudice qui s'élève à 60 millions de francs pour la SLN.
"Le mobile est donc l'alcool", fustige le procureur de la République. "Non, c'est un acte isolé", répond l'avocate de la défense. Elle présente son client comme un homme inséré, avec une situation professionnelle stable. "Il doit être jugé pour cet acte et non pas pour les autres incendies", poursuit l'avocate. Dans cette affaire, la SLN s'est portée partie civile. Pour l'avocate de l'industriel, le prévenu est "égoïste pour avoir mis en péril un outil économique important pour Kouaoua mais aussi pour la SLN dont l'activité dépend en partie du minerai de la commune."
Ce procès a mis en lumière les différends qui existent vraisemblablement depuis longtemps entre une partie de la population de Kouaoua et la SLN. "Il faut mettre un terme à tout cela sinon tout le monde voudra se fera justice soi-même", a déclaré le procureur. Il a requis 3 ans de prison ferme. Le tribunal s'est montré plus clément en prononçant une peine de 18 mois d'emprisonnnement. Le maintien en détention n'a pas été jugé nécessaire.
"Le mobile est donc l'alcool", fustige le procureur de la République. "Non, c'est un acte isolé", répond l'avocate de la défense. Elle présente son client comme un homme inséré, avec une situation professionnelle stable. "Il doit être jugé pour cet acte et non pas pour les autres incendies", poursuit l'avocate. Dans cette affaire, la SLN s'est portée partie civile. Pour l'avocate de l'industriel, le prévenu est "égoïste pour avoir mis en péril un outil économique important pour Kouaoua mais aussi pour la SLN dont l'activité dépend en partie du minerai de la commune."
Ce procès a mis en lumière les différends qui existent vraisemblablement depuis longtemps entre une partie de la population de Kouaoua et la SLN. "Il faut mettre un terme à tout cela sinon tout le monde voudra se fera justice soi-même", a déclaré le procureur. Il a requis 3 ans de prison ferme. Le tribunal s'est montré plus clément en prononçant une peine de 18 mois d'emprisonnnement. Le maintien en détention n'a pas été jugé nécessaire.