Quatre mois après sa victoire aux élections législatives, Calédonie Ensemble lance un nouveau pavé dans la mare, en annonçant vouloir faire chuter le gouvernement de Nouvelle-Calédonie.
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C'est un choix qui a provoqué de vives réactions dans les rangs des autres composantes de l’échiquier politique calédonien.
Le déni de démocratie ?
Les responsables du mouvement dirigé par Philippe Gomès, ont affirmé que Calédonie Ensemble demeure écartée des responsabilités au sein de la plupart des institutions, ce qui constitue "un déni de démocratie caractérisé à l’égard des 45 000 électeurs qui ont soutenu les candidats du parti aux législatives". Toujours selon Calédonie Ensemble, le gouvernement serait totalement paralysé, depuis la défaite du Rassemblement-UMP et de l’Union Calédonienne lors des élections législatives.
Calédonie Ensemble veut ouvrir des discussions avec les autres groupes politiques du congrès, afin d’installer un nouveau gouvernement. Le parti de Philippe Gomès a affiché un triple objectif : "restaurer une stabilité institutionnelle fondée sur le respect de l’accord de Nouméa, permettre la mise en oeuvre des réformes économiques et sociales attendues par les Calédoniens,et rétablir, sur des bases saines, un dialogue constructif entre indépendantistes et non-indépendantistes."
Ci-dessous, le reportage de Dave Wahéo-Hnasson et de José Solia :
La manoeuvre de déstabilisation de Philippe Gomès ?
A l’exception du Palika, qui dénonce depuis plusieurs mois un manque de collégialité au sein du gouvernement, toutes les autres composantes politiques ont vivement réagi aux propos tenus par les leaders de Calédonie Ensemble. C’est une nouvelle "manoeuvre de déstabilisation " a lancé Pierre Frogier du Rassemblement-UMP, Harold Martin, l’actuel président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie a déclaré que provoquer un blocage du gouvernement serait " totalement irresponsable" , pour l’Union Calédonienne, c’est une "nouvelle tentative de Calédonie Ensemble pour tenter de prendre le pouvoir sur la droite locale". Enfin, Louis Kotra Uregei du Parti Travailliste a affirmé qu’il n’avait aucunement l’intention de discuter avec Calédonie Ensemble qui a notamment pris position contre la levée du drapeau indépendantiste.
Ci-dessous, le reportage de Sylvain Duchampt, Brigitte Whaap, Michel Bouilliez et Philippe Kuntzmann :
Le déni de démocratie ?
Les responsables du mouvement dirigé par Philippe Gomès, ont affirmé que Calédonie Ensemble demeure écartée des responsabilités au sein de la plupart des institutions, ce qui constitue "un déni de démocratie caractérisé à l’égard des 45 000 électeurs qui ont soutenu les candidats du parti aux législatives". Toujours selon Calédonie Ensemble, le gouvernement serait totalement paralysé, depuis la défaite du Rassemblement-UMP et de l’Union Calédonienne lors des élections législatives.
Calédonie Ensemble veut ouvrir des discussions avec les autres groupes politiques du congrès, afin d’installer un nouveau gouvernement. Le parti de Philippe Gomès a affiché un triple objectif : "restaurer une stabilité institutionnelle fondée sur le respect de l’accord de Nouméa, permettre la mise en oeuvre des réformes économiques et sociales attendues par les Calédoniens,et rétablir, sur des bases saines, un dialogue constructif entre indépendantistes et non-indépendantistes."
Ci-dessous, le reportage de Dave Wahéo-Hnasson et de José Solia :
La manoeuvre de déstabilisation de Philippe Gomès ?
A l’exception du Palika, qui dénonce depuis plusieurs mois un manque de collégialité au sein du gouvernement, toutes les autres composantes politiques ont vivement réagi aux propos tenus par les leaders de Calédonie Ensemble. C’est une nouvelle "manoeuvre de déstabilisation " a lancé Pierre Frogier du Rassemblement-UMP, Harold Martin, l’actuel président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie a déclaré que provoquer un blocage du gouvernement serait " totalement irresponsable" , pour l’Union Calédonienne, c’est une "nouvelle tentative de Calédonie Ensemble pour tenter de prendre le pouvoir sur la droite locale". Enfin, Louis Kotra Uregei du Parti Travailliste a affirmé qu’il n’avait aucunement l’intention de discuter avec Calédonie Ensemble qui a notamment pris position contre la levée du drapeau indépendantiste.
Ci-dessous, le reportage de Sylvain Duchampt, Brigitte Whaap, Michel Bouilliez et Philippe Kuntzmann :