En visite sur le territoire, à l’invitation de l’association régionale de l’IHEDN, Didier Julienne, stratège reconnu des ressources naturelles est venu partager son savoir avec les acteurs économiques et politiques de Nouvelle-Calédonie.
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Ses connaissances précises et son franc parler laisseront quelques traces indélébiles. Morceaux choisis de sa conférence, organisée à la chambre de commerce et d’industrie de Nouvelle-Calédonie…
La Nouvelle-Calédonie est totalement dépendante du marché de l’inoxydable mais voilà "l’acier n’a plus peur du nickel" a expliqué Didier Julienne. En effet les cours volatiles du nickel, qui atteignent parfois des sommets vertigineux, ont incité certains industriels à remplacer le nickel par des ferritiques pour la fabrication du précieux acier inoxydable. Le nickel calédonien doit absolument rester attractif pour tenter de maintenir sa place sur un marché de plus en plus étroit et autant dire que la partie est loin d’être gagnée…
Face à cette réalité économique , les pays producteurs de nickel ont engagé des politiques de baisse des coûts de production tout en se diversifiant, en valorisant notamment l’exploitation des métaux dits mineurs et des terres rares de plus en plus utilisés pour alimenter le florissant marché des nouvelles technologies. Mais rien en Nouvelle-Calédonie, aucune stratégie,une terre de nickel qui navigue à vue sur un marché extrêmement concurrentiel, "tout cela est largement coupable" a affirmé l’expert en ressources naturelles mondialement reconnu. Les coûts de production de nickel sont beaucoup trop élevés en Nouvelle-Calédonie " il faut absolument définir une position stratégique qui dépasse les chicaneries " toujours dans le même esprit, une autre leçon donnée par Didier Julienne :"il faut absolument privilégier la rentabilité à la valeur ajoutée, préférer du nickel en banque à du nickel sous terre et bien sûr adopter une politique de grande transparence sur l’affectation des bénéfices".
Mais une politique ne peut être viable que si "il y’ a une vision stratégique commune et un leadership incontestable", dans le cas contraire, espérer rester compétitif sur le marché du nickel relève du fantasme…Au cours de ses diverses rencontres, le réalisme de Didier Julienne a du froisser quelques susceptibilités mais ce stratège des matières premières a apporté une bouffée d’air frais dans l’atmosphère souvent opaque du monde du nickel calédonien . En conclusion, à méditer ces mots de Didier Julienne : "être indépendant c’est choisir ses dépendances , ne jamais les subir : prévoir, préparer et choisir"…….
La Nouvelle-Calédonie est totalement dépendante du marché de l’inoxydable mais voilà "l’acier n’a plus peur du nickel" a expliqué Didier Julienne. En effet les cours volatiles du nickel, qui atteignent parfois des sommets vertigineux, ont incité certains industriels à remplacer le nickel par des ferritiques pour la fabrication du précieux acier inoxydable. Le nickel calédonien doit absolument rester attractif pour tenter de maintenir sa place sur un marché de plus en plus étroit et autant dire que la partie est loin d’être gagnée…
Face à cette réalité économique , les pays producteurs de nickel ont engagé des politiques de baisse des coûts de production tout en se diversifiant, en valorisant notamment l’exploitation des métaux dits mineurs et des terres rares de plus en plus utilisés pour alimenter le florissant marché des nouvelles technologies. Mais rien en Nouvelle-Calédonie, aucune stratégie,une terre de nickel qui navigue à vue sur un marché extrêmement concurrentiel, "tout cela est largement coupable" a affirmé l’expert en ressources naturelles mondialement reconnu. Les coûts de production de nickel sont beaucoup trop élevés en Nouvelle-Calédonie " il faut absolument définir une position stratégique qui dépasse les chicaneries " toujours dans le même esprit, une autre leçon donnée par Didier Julienne :"il faut absolument privilégier la rentabilité à la valeur ajoutée, préférer du nickel en banque à du nickel sous terre et bien sûr adopter une politique de grande transparence sur l’affectation des bénéfices".
Mais une politique ne peut être viable que si "il y’ a une vision stratégique commune et un leadership incontestable", dans le cas contraire, espérer rester compétitif sur le marché du nickel relève du fantasme…Au cours de ses diverses rencontres, le réalisme de Didier Julienne a du froisser quelques susceptibilités mais ce stratège des matières premières a apporté une bouffée d’air frais dans l’atmosphère souvent opaque du monde du nickel calédonien . En conclusion, à méditer ces mots de Didier Julienne : "être indépendant c’est choisir ses dépendances , ne jamais les subir : prévoir, préparer et choisir"…….