IEOM: dégradation marquée du climat des affaires en Nouvelle-Calédonie

Une morosité économique qui peut s'expliquer par la baisse de la consommation des ménages et l'appréhension de l'échéance politique de 2014. Selon la dernière étude de l'Institut d'Emission d'Outre-mer (IEOM), tous les secteurs d'activités sont concernés sauf l'exploitation du nickel.
Les chiffres et tendances du 1er trimestre 2013 de l' IEOM  démontrent que la courbe de la dégradation du climat des affaires est descendue au même niveau qu’en 2009, au moment de la crise politique et institutionnelle traversée par le gouvernement calédonien.

En ce début d’année, le ralentissement de l'activité touche tous les secteurs hors nickel comme le commerce, les services ou encore le secteur industriel, PME et grandes entreprises.

Deux raisons sont avancées:

D’abord les ménages consomment moins. Une baisse des crédits à la consommation et à l'habitat a été mise en évidence par l'IEOM. Les projets immobiliers enregistrent un net ralentissement avec forcément des conséquences dans les secteurs du BTP et des commerces.

Le deuxième facteur qui expliquerait la dégradation du climat des affaires serait l’inquiétude face aux perspectives d’avenir et au contexte institutionnel à compter de 2014.
Il plane donc un parfum de morosité économique en Nouvelle-Calédonie, avec une conjoncture qui témoigne d’une crise de confiance des professionnels mais aussi et c’est nouveau des ménages.

Seul le secteur des mines et de la métallurgie est épargné avec une activité en progression malgré un cours du nickel au LME encore proche des niveaux planchers atteints en 2012.



Résumé de l'étude de l'IEOM

Les statistiques de l'IEOM