Vendredi dernier, un deuxième cas de zika autochtone a été diagnostiqué à Koutio, en Nouvelle-Calédonie. Sur place, la DASS et les équipes municipales prennnent les mesures nécessaires et appellent à la vigilance individuelle pour éviter la propagation du virus.
Vendredi dernier, un deuxième cas de zika autochtone a été confirmé à Koutio, portant à deux le nombre de cas autochtones répertoriés à l'heure actuelle en Nouvelle-Calédonie. Les 26 autres cas de zika présents sur le territoire ont été importés de Polynésie française, où l'épidémie sévit depuis plusieurs mois, avec 35.000 cas diagnostiqués.
A Koutio, des agents de la direction des affaires sanitaires et sociales (DASS) et les équipes municipales ont arpenté le secteur où habitent les deux patients pour mener des mesures de prévention : distribution de répulsifs et vérification de gîtes larvaires.
Si ce type de mesures est nécessaire pour informer le grand public, la vigilance individuelle reste cependant le meilleur moyen pour éviter au virus de se propager.
"Les collectivités locales ne peuvent pas à elles seules lutter contre une épidémie. La majorité des actions doit se faire au niveau individuel", rappelle le docteur Jean-Paul Grangeon, médecin inspecteur à la DASS.
Au niveau individuel, il faut respecter les consignes suivantes : prendre toutes les précautions possibles pour éviter les gîtes larvaires et utiliser régulièrement un répulsif.
Retrouvez le reportage en images de Judith Rostain et Sylvain Duchampt :
Prévention contre le zika dans les quartiers from NC 1ère web on Vimeo.