3ème sommet des médias océaniens: une première en Nouvelle-Calédonie

Plus d'une centaine de délégués de toute l'Océanie avaient décidé de venir en Nouvelle-Calédonie participer au 3ème sommet des medias océaniens. Un sommet organisé pour la 1ère fois à Nouméa et qui intervient au moment où la Nouvelle-Calédonie et Fiji se préparent à des élections décisives.
Réunir 119 délégués des médias de toute l'Océanie ne fut pas une mince affaire, malgré le soutien logistique et financier de plusieurs associations régionales et locales. D'autant que c'est bien la 1ère fois qu'une réunion de la PINA ( Pacific Islands News Association) se tient en Nouvelle-Calédonie. Mais ce 3ème sommet des médias océaniens fut un succès car il a réuni des journalistes de toute la région, aux profils et aux statuts pourtant bien différents. Il n'est pas toujours facile d'exercer le métier de journaliste en Océanie, dans des pays traversés par une instabilité politique récurrente (Fiji ) ou par des conflits intérieurs difficiles à juguler (Salomons). Pourtant, quand près de 120 confrères venus d'horizons différents se retrouvent à ce type de sommets, ils discutent de tout, très librement, échangent sur des problématiques communes, apprennent à se connaître pour mieux échanger à l'avenir et, pourquoi pas, s'épauler davantage en cas de coups durs. Ils se sont également montrés intéressés à l'idée d'échanger davantage de contenus, magazines ou infos; nombreux sont les délégués à s'intéresser par exemple à la Banque d'Images du Pacifique ( BIP ou Pacific Vision Bank, en anglais) qui devrait permettre de s'échanger entre télévisions intéressés au moins un ou deux reportages par semaine venant de tout le Pacifique insulaire, ainsi que d'Australie et de Nouvelle-Zélande.
Pour Magalie Tingale, journaliste, rédactrice en chef adjointe (Radio Djido) et organisatrice de ce 3 ème sommet, il va sortir de cette réunion de trois jours des actions concrètes.


L'objectif affiché de ce 3ème sommet était de responsabiliser les médias océaniens face aux défis institutionnels, économiques et sociaux qui s'annoncent pour la région. Mais il faut aussi que les Etats d'Océanie reconnaissent la nécessité d'une presse libre, non inféodée et pas seulement considérée comme une arme de propagande pour les différents gouvernements. 
Une ancienne Présidente de la PINA, en froid avec l'organisation qu'elle a dirigée pendant 7 ans,  a profité de sa présence à Nouméa pour rappeler à ses membres qu'il était un devoir pour l'organisation de défendre une liberté des médias souvent bafouée en Océanie.
Magalie Tingal : Bilan du 3ème sommet des médias océaniens (PINA) par Gonzague de LA BOURDONNAYE


Ce 3 ème sommet des médias océaniens n'aurait sans doute jamais vu le jour en Nouvelle-Calédonie sans la volonté personnelle de l'actuel Président de la PINA Moses Steevens. A plusieurs reprises, il a affirmé sa volonté d'ouvrir davantage cette organisation aux médias francophones du Pacifique. Et donc à la Nouvelle-Calédonie. Mais le choix de Nouméa s'explique aussi par l'imminence d'échéances électorales décisives, aussi bien pour la Nouvelle-Calédonie que pour Fiji.
Il en a d'ailleurs beaucoup question au cours de ces trois journées passées à la CPS.

Magalie Tingal : un sommet des médias océaniens organisé pour la 1ère fois en Nouvelle-Calédonie (ITW Gonzague de LA BOURDONNAYE)


L'objectif affiché de ce 3ème sommet était de responsabiliser les médias océaniens  face aux défis institutionnels, économiques et sociaux qui s'annoncent pour la région. Mais il faut aussi que les Etats d'Océanie reconnaissent la nécessité d'une presse libre, non inféodée et pas seulement considérée comme une arme de propagande pour les différents gouvernements. 
Une ancienne Présidente de la PINA, en froid avec l'organisation qu'elle a dirigée pendant 7 ans,  a profité de sa présence à Nouméa pour rappeler à ses membres qu'il était un devoir pour l'organisation de défendre une liberté des médias trop souvent bafouée en Océanie.