Le double étiquetage des fruits et légumes est un échec : le gouvernement prend des mesures

Plus de 130 rappels à la réglementation ont été effectués, six mois après la mise en place du double étiquetage des fruits et des légumes le constat est sans appel, c'est un échec! Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie prend des mesures pour obliger les mauvais joueurs à rentrer dans le rang.

Le congrès de Nouvelle-Calédonie a imposé aux commerçants une mesure d’information relative aux prix des fruits et légumes frais, locaux ou importés, avec l'obligation d'indiquer le prix d'achat aux agriculteurs et celui de la vente aux consommateurs. 

Mais six mois après la mise en œuvre du double étiquetage obligatoire, le constat est simple: c'est un échec!
130 rappels à la réglementation ont du être effectués lors des contrôles réalisés dans les commerces.
De nombreux distributeurs refusent de jouer le jeu de la transparence et ne souhaitent donc absolument pas communiquer leurs marges.


Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a donc décidé de contre-attaquer avec une série de mesures adoptées ce mardi : plus de sanctions pour les grossistes, mieux accompagner les détaillants en fournissant notamment des étiquettes et enfin éclaircir la réglementation des obligations qui pèsent sur le détaillant.

C'est la direction des affaires économiques, par le biais du service de la concurrence et de la répression des fraudes, qui sera chargée de l'application de ces trois mesures.


Les règles du double étiquetage sont précises, il faut savoir par exemple que le prix d’achat par le consommateur ne peut excéder deux fois le prix d’achat à l’agriculteur. Pour certains produits comme les tomates ou encore les salades, la limite est encore plus précise, en effet la marge ne peut pas dépasser 300 francs cfp le kilo.

Autre règle à garder en mémoire, lorsque le double étiquetage existera vraiment, la marge ne peut pas être supérieure à 35% du prix d'achat lorsque le commerçant s'approvisionne directement chez le producteur...