Wallis et Futuna: l'exception de la République Française

Vue aérienne de l'anse Lifuka à Wallis
L'archipel de Wallis et Futuna est la seule terre française où les élections municipales n'existent pas. Pas de communes mais trois royaumes, une autre originalité au sein de la République.
Pas une mais trois monarchies traditionnelles existent à Wallis et Futuna : Uvéa (à Wallis), Alo et Sigave (à Futuna).
Les rois de l'archipel gouvernent avec des conseils élus et le représentant de l'État français, qui porte le titre d’administrateur supérieur. 
 
Contrairement à la France métropolitaine, aux départements d'outre-mer et aux autres collectivités d'outre-mer, le territoire n'est pas divisé administrativement en communes, mais en circonscriptions!

 

Les îles sont donc découpées en trois circonscriptions territoriales recouvrant exactement chacun des trois royaumes : la circonscription territoriale de Wallis (pour le royaume d'Uvéa), la plus grande et la plus peuplée des trois, les circonscriptions territoriales d'Alo (qui comprend aussi l'île inhabitée d'Alofi) et celle de Sigave, la plus petite, à Futuna. Chacune jouit de la personnalité morale avec un budget propre géré par un conseil de circonscription composé des chefs coutumiers et présidé par le roi.
 
Depuis la révision constitutionnelle de 2003, qui abandonne le concept général de territoire d'outre-mer, Wallis et Futuna est une collectivité d'outre-mer disposant d'une assez large autonomie au sein de la République française, un système politique original  proche de celui en vigueur en Nouvelle-Calédonie sur certains aspects mais où le droit français côtoie le droit coutumier local.
 
 

Le reportage de René Lataste et de Soané Vakalepu de Wallis et Futuna 1ère.