Les trois partis non indépendantistes représentés dans les institutions de Nouvelle-Calédonie ont mis au point un "contrat de gouvernance solidaire" qui s'articule autour de trois grands axes: un programme de gouvernance, le partage des responsabilités et les obligations mutuelles de solidarité.
Pas de majorité absolue, une alliance obligatoire
Le rapport de force au sein de l'électorat calédonien est toujours sensiblement le même: 60% en faveur du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, 40% pour l'indépendance.
Mais lors du scrutin du 11 mai dernier, aucun parti non indépendantiste n'a réussi à décrocher la majorité absolue, le scrutin de liste à la proportionnel rend en effet cet objectif difficile à atteindre...
Au congrès de Nouvelle-Calédonie, Calédonie Ensemble dispose de 15 sièges (27500 voix), le Front pour l'unité-Rassemblement a 8 sièges (14700 voix) et avec ses 13600 voix et donc ses 6 sièges l'Union pour la Calédonie dans la France fait son entrée dans l'institution.
Le partage des responsabilités institutionnelles
Les trois partis ont donc du trouver un accord pour diriger les principales institutions de Nouvelle-Calédonie comme le congrès et le gouvernement.
Nous vous l'annoncions dès jeudi soir ( à lire ici pour plus de détails sur les "têtes" choisies pour assumer les postes de présidents), le partage des responsabilités se fera de la manière suivante:
- La première et la troisième vice-présidence de la province sud seront assurées par Calédonie Ensemble et la deuxième par l'Union pour la Calédonie dans la France.
-Dans la présentation de la liste commune pour l'élection des membres du futur gouvernement, trois membres seront issus du de Calédonie Ensemble, un du Front pour l'Unité-Rassemblement et un de l'Union pour la Calédonie dans la France.
-La présidence de la commission permanente du congrès sera exercée par Calédonie Ensemble, et la première vice-présidence, en alternance, par le Front pour l'Unité-Rassemblement et par l'Union pour la Calédonie dans la France , la première année étant exercés par le FPU.
Un programme de gouvernance commun
Au delà du partage des postes et donc des responsabilités, ces trois partis non indépendantistes ont aussi tracé les grandes lignes d'un programme commun.
Avec comme première priorité de faire modifier la clé de répartition budgétaire qui défavorise la province sud, la région la plus peuplée de Nouvelle-Calédonie. Après avoir consulté les indépendantistes, une proposition de loi de pays sera déposée au congrès concernant l'affectation du produit de la taxe sur les jeux qui permettrait de récupérer un apport financier supplémentaire pour la province sud.
Une conférence aura pour mission d'élaborer un agenda économique, social et fiscal partagé pour la durée de la mandature. Cet agenda permettra de déterminer la nature des réformes à engager dès 2014.
Malgré les divergences entre Calédonie Ensemble, le Front pour l'unité-Rassemblement et l'Union pour la Calédonie dans la France sur la politique minière de la Nouvelle-Calédonie, un accord a toutefois été trouvé pour mettre en place rapidement une redevance permettant d'alimenter un fonds pour les générations futures.
Concernant la sortie de l'Accord de Nouméa, les trois partis veulent engager le plus rapidement possible le dialogue avec les indépendantistes et l'Etat.
Enfin dans ce "contrat de gouvernance solidaire", les trois mouvements politiques s'engagent à tout mettre en oeuvre pour exécuter ce "contrat de gouvernance solidaire" dans un esprit de solidarité mutuelle avec notamment la création d'un "conseil de gouvernance".
Un engagement qui a certainement pour objectif de ne pas répéter le scénario du " pacte républicain " de 2009 qui avait vite tourné court....
Le rapport de force au sein de l'électorat calédonien est toujours sensiblement le même: 60% en faveur du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, 40% pour l'indépendance.
Mais lors du scrutin du 11 mai dernier, aucun parti non indépendantiste n'a réussi à décrocher la majorité absolue, le scrutin de liste à la proportionnel rend en effet cet objectif difficile à atteindre...
Au congrès de Nouvelle-Calédonie, Calédonie Ensemble dispose de 15 sièges (27500 voix), le Front pour l'unité-Rassemblement a 8 sièges (14700 voix) et avec ses 13600 voix et donc ses 6 sièges l'Union pour la Calédonie dans la France fait son entrée dans l'institution.
Le partage des responsabilités institutionnelles
Les trois partis ont donc du trouver un accord pour diriger les principales institutions de Nouvelle-Calédonie comme le congrès et le gouvernement.
Nous vous l'annoncions dès jeudi soir ( à lire ici pour plus de détails sur les "têtes" choisies pour assumer les postes de présidents), le partage des responsabilités se fera de la manière suivante:
- La première et la troisième vice-présidence de la province sud seront assurées par Calédonie Ensemble et la deuxième par l'Union pour la Calédonie dans la France.
-Dans la présentation de la liste commune pour l'élection des membres du futur gouvernement, trois membres seront issus du de Calédonie Ensemble, un du Front pour l'Unité-Rassemblement et un de l'Union pour la Calédonie dans la France.
-La présidence de la commission permanente du congrès sera exercée par Calédonie Ensemble, et la première vice-présidence, en alternance, par le Front pour l'Unité-Rassemblement et par l'Union pour la Calédonie dans la France , la première année étant exercés par le FPU.
Un programme de gouvernance commun
Au delà du partage des postes et donc des responsabilités, ces trois partis non indépendantistes ont aussi tracé les grandes lignes d'un programme commun.
Avec comme première priorité de faire modifier la clé de répartition budgétaire qui défavorise la province sud, la région la plus peuplée de Nouvelle-Calédonie. Après avoir consulté les indépendantistes, une proposition de loi de pays sera déposée au congrès concernant l'affectation du produit de la taxe sur les jeux qui permettrait de récupérer un apport financier supplémentaire pour la province sud.
Une conférence aura pour mission d'élaborer un agenda économique, social et fiscal partagé pour la durée de la mandature. Cet agenda permettra de déterminer la nature des réformes à engager dès 2014.
Malgré les divergences entre Calédonie Ensemble, le Front pour l'unité-Rassemblement et l'Union pour la Calédonie dans la France sur la politique minière de la Nouvelle-Calédonie, un accord a toutefois été trouvé pour mettre en place rapidement une redevance permettant d'alimenter un fonds pour les générations futures.
Concernant la sortie de l'Accord de Nouméa, les trois partis veulent engager le plus rapidement possible le dialogue avec les indépendantistes et l'Etat.
Enfin dans ce "contrat de gouvernance solidaire", les trois mouvements politiques s'engagent à tout mettre en oeuvre pour exécuter ce "contrat de gouvernance solidaire" dans un esprit de solidarité mutuelle avec notamment la création d'un "conseil de gouvernance".
Un engagement qui a certainement pour objectif de ne pas répéter le scénario du " pacte républicain " de 2009 qui avait vite tourné court....
Les précisions d'Angélique Souche de Radio NC 1ère avec les réactions des partis politiques concernées par ce "contrat de gouvernance solidaire".
contrat de gouvernance NC RADIO