Les coutumiers bloquent depuis dimanche les accès de la mine de Ouazango. Ils dénoncent le protocole d’accord signé avec la NMC le mois dernier, ne leur permettant aucune garantie d’achat de roulage. De leur côté, les rouleurs se refusent à baisser leurs intérêts de chargements.
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Des grilles cadenassées. Un roulage quasiment inexistant. L’activité sur le site de Ouazango est à l’arrêt depuis trois jours maintenant. Les coutumiers de Gomen ont finalement rompu le protocole d’accord signé avec la MNC, en mai dernier.
Ils estiment que ce contrat n’apporte pas les garanties suffisantes à des prêts financiers pour l’achat de camions auprès des banques.
Discret sur cette affaire, le syndicat des rouleurs ne s'est pas prononcé sur le sujet. Certains affirment tout de même avoir été informés par la NMC, qu’ils devront réduire leur tonnage kilométrique unitaire de moitié, pour permettre le financement de cet accord. Ce que refusent les rouleurs sur mine. Sur le front de mer, l’activité se poursuit à Téoudié. Un chargement pour la Corée est en cours - en attendant que les discussions se poursuivent à Nouméa.
Ils estiment que ce contrat n’apporte pas les garanties suffisantes à des prêts financiers pour l’achat de camions auprès des banques.
Discret sur cette affaire, le syndicat des rouleurs ne s'est pas prononcé sur le sujet. Certains affirment tout de même avoir été informés par la NMC, qu’ils devront réduire leur tonnage kilométrique unitaire de moitié, pour permettre le financement de cet accord. Ce que refusent les rouleurs sur mine. Sur le front de mer, l’activité se poursuit à Téoudié. Un chargement pour la Corée est en cours - en attendant que les discussions se poursuivent à Nouméa.
Le reportage de Cédrick Wakahugneme (sur des propos recueillis par Jean-Noël Méro)
Ouaco