Filière pomme de terre: la lutte contre la bactérie ralstonia se structure

Comment lutter contre la bactérie ralstonia? Lundi à Nessadiou, une réunion a pris place entre les autorités sanitaires, la Chambre d’Agriculture, l’Ocef, l’Apican, les agriculteurs, et un expert venu d’Australie pour faire le point.

Les producteurs australiens ont déjà été confrontés à la ralstonia mais c’est la première fois que la bactérie est détectée dans les semences de pommes de terre. Et malheureusement ce sont les agriculteurs locaux qui en paient les frais aujourd’hui. Les semences non plantées seront détruites par l’OCEF. Afin de surveiller l’évolution de la maladie sur celles qui ont été plantées, Nigel Crump, le phytopathologiste australien, conseille de mener les cultures à terme. Ces parcelles feront l’objet d’une surveillance accrue. Toutes les 48 heures, des équipes techniques de La Foa et de Bourail se rendront dans les champs pour tenter de détecter les premiers signes de la maladie. 

Quel risque de contamination pour les autres variétés de pommes de terre?

Il faudra attendre 2 à 3 semaines pour atteindre ce stade de floraison. Ce nouvel épisode soulève le problème de l’approvisionnement et de la traçabilité des semences. L'autre problème qui se pose aujourd’hui pour certains agriculteurs, c'est le risque de contamination des autres variétés de pommes de terre. L’impact sur la filière est encore difficile à déterminer aujourd’hui. Mais avec ce nouveau constat, la production devrait être revue à la baisse et sera bien loin des 2000 tonnes initialement prévues cette année.