Présidence du Congrès: une élection synonyme de recomposition politique

Trois candidats au perchoir et une tentative d’union dans les deux camps... A quelques heures du renouvellement du bureau du Congrès et de son président, le scénario de l’élection semble presque écrit. Une élection synonyme de recomposition.
L’identité du candidat indépendantiste unique n’est pas officielle, mais elle ne fait pas grand doute…Il devrait s’agir de Roch Wamytan, qui affrontera donc Gaël Yanno, le président sortant, et Thierry Santa, pour Les Républicains. Le secrétaire général du Rassemblement qui se voit arithmétiquement gagnant à la majorité relative au troisième tour avec les 10 voix de son groupe Les Républicains et les 16 voix de Calédonie Ensemble… 16 voix puisque Nicole Robineau vient d’annoncer son ralliement à Calédonie Ensemble suite à la disparition du groupe UCF au Congrès.
 

Deux listes communes pour Calédonie Ensemble et le Rassemblement et alliés

Au-delà du nom du président, c’est bien sûr la forme de son élection qui est à noter : ce rapprochement entre Calédonie Ensemble et le Rassemblement et alliés, qui présentent deux listes communes : l’une pour le bureau du Congrès, l’autre pour les commissions. Listes auxquelles les trois élus restants de l’UCF ont refusé de participer. Les Républicains devraient ainsi conserver la 1ère vice-présidence du Congrès et Calédonie Ensemble - en l’occurrence Philippe Dunoyer - la présidence de la commission permanente. En revanche, côté indépendantiste, l’union ne prévaudra que pour la présidence et le bureau, chacun des groupes se présentera seul dans la course aux 14 commissions.