Dans le Nord de la Nouvelle-Calédonie, des manifestants se sont rassemblés samedi matin devant plusieurs postes de gendarmerie de la région pour exiger la levée des blocages et la signature du protocole.
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Dans le cadre des mobilisations lancées vendredi à Pouembout, lors du meeting d’information sur le conflit des rouleurs, des militants indépendantistes et citoyens du Nord se sont rendus samedi matin, dans les gendarmeries.
Vendredi après-midi, l'UNI avait organisé un meeting sur la situation actuelle, à Pouembout. Le groupe politique avait demandé à l'Etat d'assumer ses responsabilités, et considère que le conflit actuel est un "coup de force des mineurs contre les institutions élues".
Les rassemblements de samedi matin devant les gendarmeries du Nord se sont déroulées dans plusieurs communes, notamment sur la commune de Ponérihouen. Les manifestants exigent la levée des barrages et la signature du protocole d’accord dans le conflit des rouleurs.
"On est venu aujourd'hui avec tous les responsables des différents partis indépendantistes de la commune, les organisations syndicales pour faire part de notre mécontentement par rapport à la situation du conflit des rouleurs", explique Jean Claude Tutugoro, porte-parole des manifestants à Ponérihouen.
Pour Jean-Paul Tutugoro, l'Etat doit intervenir dans le conflit. "La première chose, par rapport à la compétence de l'Etat en ce qui concerne la sécurité des biens et des personnes sur le territoire, c'est que nous sommes venus exiger que tous les barrages soient levés aujourd'hui même", explique le porte-parole des manifestants.
"Dès demain, nos enfants vont reprendre le chemin de l'école et il est inadmissible pour nous qu'au bout de deux semaines de blocage que l'Etat ne fasse rien pour libérer les accès", poursuit-il.
Pour les manifestants, le protocole d'accord doit être signé entre les rouleurs et le gouvernement, afin de mettre fin au conflit. "La deuxième exigence, c'est de signer ce protocole", insiste Jean-Paul Tutugoro. "C'est une exigence à l'encontre des différents protagonistes de ce conflit."
Jean-Paul Tutugoro a aussi fait comprendre que les forces de gendarmerie devaient intervenir. "S'ils ne font pas leur travail, on va le faire à leur place", a-t-il conclu.
Ecoutez les propos de Jean-Paul Tutugoro au micro de Marguerite Poigoune pour NC1ère La Radio :
Vendredi après-midi, l'UNI avait organisé un meeting sur la situation actuelle, à Pouembout. Le groupe politique avait demandé à l'Etat d'assumer ses responsabilités, et considère que le conflit actuel est un "coup de force des mineurs contre les institutions élues".
Les rassemblements de samedi matin devant les gendarmeries du Nord se sont déroulées dans plusieurs communes, notamment sur la commune de Ponérihouen. Les manifestants exigent la levée des barrages et la signature du protocole d’accord dans le conflit des rouleurs.
"On est venu aujourd'hui avec tous les responsables des différents partis indépendantistes de la commune, les organisations syndicales pour faire part de notre mécontentement par rapport à la situation du conflit des rouleurs", explique Jean Claude Tutugoro, porte-parole des manifestants à Ponérihouen.
Pour Jean-Paul Tutugoro, l'Etat doit intervenir dans le conflit. "La première chose, par rapport à la compétence de l'Etat en ce qui concerne la sécurité des biens et des personnes sur le territoire, c'est que nous sommes venus exiger que tous les barrages soient levés aujourd'hui même", explique le porte-parole des manifestants.
"Dès demain, nos enfants vont reprendre le chemin de l'école et il est inadmissible pour nous qu'au bout de deux semaines de blocage que l'Etat ne fasse rien pour libérer les accès", poursuit-il.
Pour les manifestants, le protocole d'accord doit être signé entre les rouleurs et le gouvernement, afin de mettre fin au conflit. "La deuxième exigence, c'est de signer ce protocole", insiste Jean-Paul Tutugoro. "C'est une exigence à l'encontre des différents protagonistes de ce conflit."
Jean-Paul Tutugoro a aussi fait comprendre que les forces de gendarmerie devaient intervenir. "S'ils ne font pas leur travail, on va le faire à leur place", a-t-il conclu.
Ecoutez les propos de Jean-Paul Tutugoro au micro de Marguerite Poigoune pour NC1ère La Radio :
ITW Tutugoro 22/08/15