Dans moins de trois mois maintenant la Conférence climat va ouvrir ses portes à Paris-Le Bourget. François Hollande a tenu à réunir ce matin tous les ministres, scientifiques et artistes impliqués dans cette fameuse COP21. Victorin Lurel et Annick Girardin y étaient.
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François Hollande et son gouvernement ont lancé ce jeudi à l'Elysée la mobilisation française pour la conférence de l’ONU sur le climat. La COP21 (la 21e conférence des parties) se tiendra du 30 novembre au 11 décembre à Paris-Le Bourget. La matinée a débuté par le discours de Manuel Valls qui a confirmé ce jeudi la suppression "immédiate" des crédits à l'exportation pour les centrales à charbon dénuées de dispositifs de capture et de stockage du CO2. Ces aides bénéficiaient essentiellement à l’entreprise Alstom.
Le président de la Région Guadeloupe, Victorin Lurel a pu aussi faire part de ses inquiétudes concernant les brumes de sable et les algues sargasses qui empoissonnent la vie des Antillais et des Guyanais. L’ancien ministre des Outre-mer s’est fait l’ambassadeur des collectivités d’Outre-mer qui innovent. Il a cité La Réunion en pointe sur le stockage de l’énergie solaire, la Martinique et ses projets en matière d’énergie thermique des mers et enfin la Polynésie où deux hôtels sont climatisés grâce à l’eau froide des mers (dispositif SWAC, Sea water Air conditioning).
La COP21 doit réussir, c'est "vital"
Laurent Fabius a ensuite fait un discours très court pour insister sur le côté vital de cette Conférence climat. « C’est vital, car c’est notre vie qui est en cause », a-t-il affirmé. « En luttant contre le réchauffement climatique, ça va créer des emplois », a conclut le ministre des Affaires étrangères en charge de la COP21.Le constat terrifiant de Ségolène Royal
La ministre de l’Ecologie a été beaucoup plus prolixe sur le sujet. Ségolène Royal a cité pêle-mêle, la menace d’une 6e extinction de biodiversité, la pollution des déchets en mer qui forment cinq continents de plastique. Elle a aussi fait part de sa crainte en raison du "risque sanitaire" que représentent la dengue et le paludisme en progression géographiquement du fait du réchauffement climatique. On trouve maintenant des moustiques tigre en métropole qui "prolifèrent", dit-elle.#GoCOP21 S. Royal, constat alarmant : cyclones + violents, dengue en progression, îles menacées, déforestation... pic.twitter.com/fI1EXKSBP9
— La1ere.fr (@la1ere) 10 Septembre 2015