Les exportations de minerai vers la Chine au menu du gouvernement? Réactions en chaîne...

Les exportations de minerai vers la Chine seront-elles au menu de la réunion du gouvernement mardi ? Elles sont en tous cas toujours au cœur des tensions en ce début de semaine, et ont suscité de nombreuses réactions depuis vendredi dernier...
Les rouleurs font pression sur le gouvernement pour qu’il statue sur les demandes dès ce mardi. Ils ont organisé dimanche une nouvelle mobilisation devant les locaux de l’exécutif.
 
Calédonie ensemble de son côté rappelle son opposition à ces exportations. Lors de son conseil politique, vendredi soir, le parti a annoncé, par la voix de Philippe Gomès, que si les exportations de minerais vers la Chine étaient autorisées par le gouvernement, il attaquerait cette décision devant les tribunaux.
 
Autre son de cloche, du côté des Républicains. Dans un communiqué diffusé ce lundi, ces derniers rappellent qu’aujourd’hui, une majorité des membres du gouvernement s'est exprimée de manière favorable à l'exportation ponctuelle et limitée vers la Chine. Pour le groupe, Philippe Germain doit respecter la démocratie au sein de son gouvernement. S’il venait à persister dans son choix de ne pas inscrire ces autorisations à l'ordre du jour de la séance du 15 septembre, poursuit le communiqué, cela constituerait "un déni de démocratie qui aurait des conséquences".
 
Le haut-commissaire, lui, a procédé à un recadrage diplomatique ce lundi matin sur notre antenne. Il a rappelé que, selon les termes du protocole d’accord du 28 août, le gouvernement examinera mardi le rapport sur les minerais à faible teneur présenté la semaine dernière devant le GTPS. Cela dit poursuit Vincent Bouvier, il est logique qu’à cette occasion, la question des exportations viendra forcément sur la table, et que le débat s’ouvrira à cette occasion...

 

Vincent Bouvier répondait à Angélique Souche sur NC1ère...


bouvier itw



De son côté, Xavier Gravelat, vice-président du syndicat des exportateurs,  estime qu’il faut raison garder, notamment dans le contexte actuel, qui est celui d’une crise majeure…
 

Xavier Gravelat, au micro d’Olivier Jonemann