En Papouasie Nouvelle-Guinée, l'église catholique a convoqué une réunion extraordinaire à la fin du mois, pour mettre un terme aux crimes de personnes soupçonnées de magie noire.
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En Papouasie Nouvelle-Guinée, l'église catholique convoque une réunion extraordinaire pour mettre fin aux crimes commis sur des personnes soupçonnées d'avoir usé de la magie noire.
Elle est programmée à la fin du mois à Mendi, un bourg de la province sud des Hauts-Plateaux, qui a été le théâtre d'une séance de chasse aux sorciers à la fin août. Trois femmes et un homme étaient accusés d'avoir provoqué la mort de villageois en leur jetant un sort. Un tribunal « populaire » s'est réuni et a décidé de torturer les quatre accusés avec des barres de fer chauffées à vif. Les photos, ultra violentes, ont fait le tour des médias sociaux.
Ces drames se multiplient, selon Don Lippert, l'évêque catholique de Mendi, et organisateur du sommet extraordinaire de la fin du mois :
"On ne peut pas contrôler les croyances des gens, mais on peut contrôler leurs actes. Et je pense que les attaques de gens soupçonnés d'avoir pratique la magie noire ne s'arrêtera que quand les coupables seront enfin condamnés."
L'ambassadeur des États-Unis, Walter North, participera à cette réunion de crise pour enrayer les crimes des chasseurs de sorciers. Mais le gouvernement papou, lui, fait la sourde oreille:
"Il y a des lois, mais elles ne sont pas appliquées. Le gouvernement ne pousse certainement pas les forces de l'ordre et les juges à intervenir sur ces crimes. Dans la plupart des cas, les autorités tournent le dos aux victimes, elles pensent que c'est aux villageois de se débrouiller."
L'ambassadeur des États-Unis suit le dossier de près. En août, il a publié un communiqué condamnant vivement les tortionnaires de Mendi et demandant à la justice papoue de condamner les coupables. Pour l'instant rien n'a été fait.
Elle est programmée à la fin du mois à Mendi, un bourg de la province sud des Hauts-Plateaux, qui a été le théâtre d'une séance de chasse aux sorciers à la fin août. Trois femmes et un homme étaient accusés d'avoir provoqué la mort de villageois en leur jetant un sort. Un tribunal « populaire » s'est réuni et a décidé de torturer les quatre accusés avec des barres de fer chauffées à vif. Les photos, ultra violentes, ont fait le tour des médias sociaux.
Ces drames se multiplient, selon Don Lippert, l'évêque catholique de Mendi, et organisateur du sommet extraordinaire de la fin du mois :
"On ne peut pas contrôler les croyances des gens, mais on peut contrôler leurs actes. Et je pense que les attaques de gens soupçonnés d'avoir pratique la magie noire ne s'arrêtera que quand les coupables seront enfin condamnés."
L'ambassadeur des États-Unis, Walter North, participera à cette réunion de crise pour enrayer les crimes des chasseurs de sorciers. Mais le gouvernement papou, lui, fait la sourde oreille:
"Il y a des lois, mais elles ne sont pas appliquées. Le gouvernement ne pousse certainement pas les forces de l'ordre et les juges à intervenir sur ces crimes. Dans la plupart des cas, les autorités tournent le dos aux victimes, elles pensent que c'est aux villageois de se débrouiller."
L'ambassadeur des États-Unis suit le dossier de près. En août, il a publié un communiqué condamnant vivement les tortionnaires de Mendi et demandant à la justice papoue de condamner les coupables. Pour l'instant rien n'a été fait.