En Nouvelle-Calédonie, il n'existe pas encore de centre éducatif fermé pour recevoir les mineurs délinquants. Une structure toujours en projet, mais dont le territoire a pourtant grand besoin.
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Quelle solution pour les mineurs délinquants qui enchaînent les infractions ? Faut-il attendre qu'ils atteignent l'âge de dix-huit ans, pour les envoyer en prison ? En métropole, les centres éducatifs fermés ou CEF apportent une solution pour sortir de cet engrenage.
"Ce dispositif est vraiment spécifique pour des multirécidivistes", explique Marie-Rose Waia de la protection judiciaire de l’enfance. "En Nouvelle-Calédonie, je ne vais pas dire que cela n'existe pas. On a un petit noyau de multirécidivistes."
Un CEF est une structure socio-éducative, dernière marche avant l'incarcération, où les jeunes multirécidivistes peuvent avoir une écoute, un encadrement, un rappel de la loi et une orientation vers une formation ou un métier.
Le problème est qu'à ce jour, aucune centre éducatif fermé (CEF) pour mineurs délinquants n'existe encore sur le Caillou.
Un projet de construction d'un CEF fait l'objet de discussions depuis pas mal de temps sur le territoire. Le projet est voulu par les autorités calédoniennes. Des études ont commencé, mais aucune avancée concrète n'a été mise en place.
"Les études qui vont suivre vont nous dire combien de places il faut dans ce centre éducatif fermé, quels sont les personnels qu'il faut y affecter, en sachant qu'il faut aussi tenir compte de la formation", commente Isabelle Champmoreau, membre du Gouvernement en charge de la protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse. "Quand on ouvre ce type de centre, il faut qu'on puisse envoyer des personnes en formation et ça c'est quelque chose qu'il faut anticiper dans le calendrier."
La question foncière et celle des coûts restent aussi à régler. Concernant les possibilités de limiter les coûts de construction et de fonctionnement, une mission a été effectuée en 2013 en Nouvelle-Zélande par la Province Sud pour étudier ce qui se fait en centre éducatif fermé dans la région.
"Ce dispositif est vraiment spécifique pour des multirécidivistes", explique Marie-Rose Waia de la protection judiciaire de l’enfance. "En Nouvelle-Calédonie, je ne vais pas dire que cela n'existe pas. On a un petit noyau de multirécidivistes."
Un CEF est une structure socio-éducative, dernière marche avant l'incarcération, où les jeunes multirécidivistes peuvent avoir une écoute, un encadrement, un rappel de la loi et une orientation vers une formation ou un métier.
Le problème est qu'à ce jour, aucune centre éducatif fermé (CEF) pour mineurs délinquants n'existe encore sur le Caillou.
Un projet de construction d'un CEF fait l'objet de discussions depuis pas mal de temps sur le territoire. Le projet est voulu par les autorités calédoniennes. Des études ont commencé, mais aucune avancée concrète n'a été mise en place.
"Les études qui vont suivre vont nous dire combien de places il faut dans ce centre éducatif fermé, quels sont les personnels qu'il faut y affecter, en sachant qu'il faut aussi tenir compte de la formation", commente Isabelle Champmoreau, membre du Gouvernement en charge de la protection judiciaire de l'enfance et de la jeunesse. "Quand on ouvre ce type de centre, il faut qu'on puisse envoyer des personnes en formation et ça c'est quelque chose qu'il faut anticiper dans le calendrier."
La question foncière et celle des coûts restent aussi à régler. Concernant les possibilités de limiter les coûts de construction et de fonctionnement, une mission a été effectuée en 2013 en Nouvelle-Zélande par la Province Sud pour étudier ce qui se fait en centre éducatif fermé dans la région.