Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue jeudi après-midi, le président du Congrès de Nouvelle-Calédonie, Thierry Santa, est revenu sur le vote du Congrès concernant les exportations de minerai vers la Chine et le Japon.
Mercredi soir, à une très courte majorité (27 voix pour, 25 contre et deux abstentions), le Congrès de Nouvelle-Calédonie a estimé, que les demandes d’autorisations d'exportation de minerai en cours étaient compatibles avec le schéma minier.
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue jeudi après-midi, à 15h, le président du Congrès, Thierry Santa, est revenu sur le vote du Congrès.
Le président du Congrès, qui espérait un consensus sur la question des exportations, souligne les conditions dans lesquelles celle-ci a été traitée. "On a traité ce dossier dans l'urgence", explique-t-il. "Aujourd'hui, il faut qu'on se penche sur le fond du dossier, sur la stratégie minière. Cela a par contre été unanime de la part de tous les groupes du Congrès."
Le Congrès va s'atteler prochainement à la question de la stratégie minière. "Dès le 12 novembre prochain, les travaux vont se poursuivre au sein de la Commission du Congrès", poursuit Thierry Santa. "Là, j'espère qu'on fera tout pour trouver ce fameux consensus sur la stratégie minière de la Nouvelle-Calédonie".
Le président du Congrès souligne aussi la responsabilité du gouvernement calédonien dans le traitement de la question des exportations. "On est arrivé dans cette situation car, il faut bien le dire, le gouvernement n'a pas pris les responsabilités qui sont les siennes", commente-t-il, rappelant toutefois que le vote du Congrès représente uniquement un avis. "Le gouvernement aujourd'hui, je l'espère, se saisira de cet avis pour prendre les décisions qui sont les siennes et qui relèvent absolument de sa compétence (…) L'objectif demain est d'éviter de se retrouver à nouveau dans cette situation et de maintenir un climat apaisé pour travailler sur le fond du dossier".
Sur la question de savoir si l'autorisation votée mercredi soir au Congrès ne représente pas une ouverture vers de nouvelles exportations, Thierry Santa rejette cette hypothèse. "Telles que les autorisations ont été décidées hier soir, elles ont été très serrées", explique-t-il. "L'objectif du Congrès a été de permettre ces autorisations qui sont en cours d'instruction mais certainement pas d'en autoriser de nouvelles. L'objectif était de régler ce problème urgent. Pour prendre un exemple, les autorisations d'exportation vers la Chine, qui ont été validées hier soir par le Congrès, sont des demandes sur une durée de dix-mois. Cela correspond au temps que le Congrès évalue comme nécessaire pour travailler sur la stratégie minière dans sa globalité et faire évoluer si besoin le schéma minier."
Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue jeudi après-midi, à 15h, le président du Congrès, Thierry Santa, est revenu sur le vote du Congrès.
Le président du Congrès, qui espérait un consensus sur la question des exportations, souligne les conditions dans lesquelles celle-ci a été traitée. "On a traité ce dossier dans l'urgence", explique-t-il. "Aujourd'hui, il faut qu'on se penche sur le fond du dossier, sur la stratégie minière. Cela a par contre été unanime de la part de tous les groupes du Congrès."
Le Congrès va s'atteler prochainement à la question de la stratégie minière. "Dès le 12 novembre prochain, les travaux vont se poursuivre au sein de la Commission du Congrès", poursuit Thierry Santa. "Là, j'espère qu'on fera tout pour trouver ce fameux consensus sur la stratégie minière de la Nouvelle-Calédonie".
Le président du Congrès souligne aussi la responsabilité du gouvernement calédonien dans le traitement de la question des exportations. "On est arrivé dans cette situation car, il faut bien le dire, le gouvernement n'a pas pris les responsabilités qui sont les siennes", commente-t-il, rappelant toutefois que le vote du Congrès représente uniquement un avis. "Le gouvernement aujourd'hui, je l'espère, se saisira de cet avis pour prendre les décisions qui sont les siennes et qui relèvent absolument de sa compétence (…) L'objectif demain est d'éviter de se retrouver à nouveau dans cette situation et de maintenir un climat apaisé pour travailler sur le fond du dossier".
Sur la question de savoir si l'autorisation votée mercredi soir au Congrès ne représente pas une ouverture vers de nouvelles exportations, Thierry Santa rejette cette hypothèse. "Telles que les autorisations ont été décidées hier soir, elles ont été très serrées", explique-t-il. "L'objectif du Congrès a été de permettre ces autorisations qui sont en cours d'instruction mais certainement pas d'en autoriser de nouvelles. L'objectif était de régler ce problème urgent. Pour prendre un exemple, les autorisations d'exportation vers la Chine, qui ont été validées hier soir par le Congrès, sont des demandes sur une durée de dix-mois. Cela correspond au temps que le Congrès évalue comme nécessaire pour travailler sur la stratégie minière dans sa globalité et faire évoluer si besoin le schéma minier."