Les Néo-Zélandais votent pour un nouveau drapeau

Depuis vendredi 20 novembre et jusqu'au 11 décembre 2015, les Néo-Zélandais sont invités à voter entre cinq propositions de drapeau.
Vendredi, les Néo-Zélandais ont commencé à voter pour choisir entre cinq propositions de drapeau, pour remplacer leur actuel étendard.
Depuis vendredi dernier, 3 millions de Néo-Zélandais sont invités à voter pour choisir entre cinq propositions de drapeau national. Le réferendum se déroule par voie postale, jusqu'au 11 décembre prochain. Cette étape est l'avant-dernière d'un projet qui a débuté un an plus tôt. 
 
En septembre 2014, le premier ministre John Key avait en effet annoncé plusieurs mesures, dont le changement de drapeau. Il avait aussi indiqué être en faveur de la fameuse feuille de fougère, emblématique de l'équipe de rugby des "All Blacks", comme symbole du futur étendard. "Elle est reconnue internationalement et a du cachet. Je pense qu’elle fait partie de la nouvelle apparence moderne de la Nouvelle-Zélande", avait déclaré le premier ministre. 
 
Pour les détracteurs de l'actuel drapeau kiwi, ce dernier ressemble trop à l'Union Jack, symbole de l'ancien colon britannique. Pour d'autres, on le confond trop facilement avec le drapeau du pays voisin, l'Australie. 
 
Le gouvernement avait alors lancé un appel à "propositions". 40 avaient été retenues et présentées au grand public au mois d'août dernier. Sur les 40, cinq ont ensuite été séléctionnées. 
 
Trois des cinq projets soumis aux Néo-Zélandais présentent la fougère. Un quatrième représente le "koru", une jeune pousse de fougère en spirale. Le cinquième est quant à lui totalement différent. 
 
Après les résultats du référendum en décembre, le drapeau sélectionné se verra confronté à l'actuel drapeau néo-zélandais lors d'un second vote au mois de mars de l'année prochaine.    
 
D'après les sondages, les Néo-Zélandais n'ont pas l'air tous très enthousiastes à l'idée de changer de drapeau et pourraient bien faire faux bond à leur Premier ministre John Key dans sa volonté de changement. Certains souhaitent garder l'ancien étendard, par respect des habitants du pays qui ont donné leur vie pour lui. D'autres estiment que le projet est tout simplement trop coûteux.