Un weekend pour mieux connaître le Parc des Grandes Fougères

Vue du Parc des Grandes Fougères
Pour fêter ses sept ans, le Parc des Grandes Fougères a ouvert grandes ses portes. L'occasion de découvrir l'une des plus belles forêts tropicales de Nouvelle-Calédonie.
4500 hectares de forêt humide à plus de 500 mètres d'altitude et à 2h30 en voiture de Nouméa. Voilà la présentation succincte du Parc des Grandes Fougères, l'un des plus beaux du Caillou et une destination très appréciés, en particulier par les Nouméens. Chaque année, il accueille environ 17.000 visiteurs. 
 
Ce weekend, pour fêter ses sept ans, le Parc ouvrait gratuitement ses portes. L'entrée est gratuite et les visiteurs ont pu aussi profiter de balades guidées sur des sujets liés au Parc. 
 
"Avec le soleil qu'il fait, c'est très ombragé et très agréable", explique Caroline, venue en famille se promener dans le parc. 
 
La patrimoine naturel calédonien s'offre ici dans toute sa splendeur. Car cette forêt primaire, au très fort taux d'endémisme, regorge d'espèces végétales et animales. Plus de soixante espèces d'oiseaux vivent ainsi dans le parc. 
 
"La forêt humide de Calédonie recèle une diversité extrêmement importante", explique Fabrice Cugny, membre de la Société calédonienne d'ornithologie. "Et an particulier, il a y 18 espèces d'oiseaux dont la vie est liée à la forêt".    
 
Retrouvez le reportage en images de Bernard Lassauce et Sylvie Hmeun pour NC1ère : 

Pour fêter ses sept ans, le Parc des Grandes Fougères a ouvert grandes ses portes. L'occasion de découvrir l'une des plus belles forêts tropicales de Nouvelle-Calédonie.

 

Invité sur le plateau du JT de NC1ère, samedi 21 novembre, Jérôme Geoffroy, directeur du syndicat mixte des Grandes Fougères, est revenu sur les enjeux et objectifs du Parc. Le Syndicat regroupe la Province Sud et les trois communes sur lesquelles se situe le Parc - Farino, Moindou et Sarraméa. Pour ces dernières, le Parc permet des retombées économiques non négligeables.  
 
"Ce sont des communes qui comptent 600-700 habitants et qui ont peu de ressources. Une des idées du Parc était de faire venir des gens dans cette région et de faire bénéficier les structures touristiques", explique Jérôme Geoffroy.  
 
Le Parc a aussi une mission de protection des espèces. "La population de cagous, par exemple, on s'est aperçu au fur et à mesure des années qu'elle avait augmenté", poursuit Jérôme Geoffroy. "A partir du moment où les populations de cagous se portent bien, on peut penser que le reste se porte bien également". 
 
Retrouvez l'intégralité de l'entretien avec conduit par Charlotte Risch pour NC1ère :