En Nouvelle-Calédonie, les points d'accord volontaires pour déposer les déchets sont encore rares. Les agriculteurs sont directement concernés par le stockage de ces déchets, qui ne sont pas seulement composés de pesticides.
Les agriculteurs produisent aussi des déchets : moteurs, batteries, plastiques, etc. Ils stockent désormais les huiles, pneus et ferrailles. Mais le problème qui se pose est le manque de points d'apport volontaires.
"Sur la zone VKP, il n'y a pas de centre de tri, il n'y a que des dépotoirs qu'on pourrait dire sauvages, car soit sur la nappe phréatique, soit dans la mangrove", explique Stéphane Soury-Lavergne, maraîcher à Pouembout. "Aller jeter nos déchets dedans, ça fait toujours mal au ventre".
Mardi matin, seul un agriculteur éco-responsable avait répondu à l'invitation de la Chambre d'agriculture et l'éco-organisme Trecodec.
"On vient à la rencontre des professionnels de l'agriculture pour leur proposer des solutions, pourquoi pas individualisées", souligne Bernard Creugnet de Trecodec.
Du côté de la Chambre d'agriculture, on souligne l'absence de prise de conscience concernant les déchets dits "agricoles". "Pour les gens, les seuls déchets agricoles, ce sont les pesticides, ce qui est complètement faux", déclare Laura Henry, chargée du développement durable à la Chambre d'agriculture. "Il y a tous les déchets qu'une entreprise a au quotidien".
Retrouvez le reportage en images de Gilbert Assawa et Jean-Noel Méro pour NC1ère :
En Nouvelle-Calédonie, les points d'accord volontaires pour déposer les déchets sont encore rares. Les agriculteurs sont directement concernés par le stockage de ces déchets, qui ne sont pas seulement composés de pesticides.