Maisons de retraite : pour Louis Mapou, d'autres solutions sont aussi nécessaires

Une mesure adoptée lundi par le Congrès de Nouvelle-Calédonie prévoit une exception en matière de défiscalisation pour les maisons de retraite médicalisées. Pour le membre du Congrès Louis Mapou, celles-ci ne doivent toutefois pas devenir l'unique possibilité pour les personnes âgées.
Lundi, le Congrès s'est réuni pour une séance à dominance fiscale. En plus des textes sur la révision de l'impôt sur les dividendes et sur l'obligation de télédéclaration pour les entreprises, les élus ont adopté ce qu'on appelle un "loi-balais", c'est à dire un texte regroupant de nombreuses mesures sur différents sujets. 
 
L'une de ces mesures prévoit une exception à la réglementation en matière de défiscalisation pour les maisons de retraite médicalisées. Selon Louis Mapou, président du groupe UNI au Congrès, ce besoin ne doit pas occulter la nécessité de mettre en place une politique globale de la famille. 
 
"Nous souhaitons que le débat sur une véritable politique de la famille en Nouvelle-Calédonie puisse se mettre en place", commente l'élu. "Nous sommes tous d'accord pour considérer que les personnes âgées jouent un rôle dans la culture, dans l'histoire, et elles pourraient jouer un rôle pour l'avenir. Mais il faut leur donner la place qui convient et la création de maisons de retraite ne peuvent être la seule solution".
 
Pour Louis Mapou, certaines différences culturelles au sein des populations locales doivent pousser à réfléchir à d'autres solutions. "Dans le Nord et dans les Îles, où il y a une dominante culturelle différente, on peut préconiser d'autres orientations nouvelles", ajoute-t-il. 
 
Ecoutez les propos de Louis Mapou au micro de Charlotte Mestre pour NC1ère La Radio : 

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