L'UCF a demandé au gouvernement de revoir le projet éducatif de Nouvelle-Calédonie. Parmi les reproches faits au projet, la référence nationale, insuffisamment rappelée selon Gaël Yanno.
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Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue ce vendredi matin, l’Union pour la Calédonie dans la France (UCF) a demandé au gouvernement de revoir sa copie sur le projet éducatif calédonien. Ce dernier avait été présenté le 19 novembre dernier devant l'Assemblée de la Province Sud.
"Ce texte est utile, mais de notre point de vue, il doit être amendé", déclare Gaël Yanno, co-leader de l'UCF.
Plusieurs points ont été soulevés par la formation de Gaël Yanno, qui relève notamment des formulations ambigües, une définition trop floue des valeurs fondatrices de l'école ou encore un manque d'objectifs concrets, comme par exemple la formation professionnelle ou encore la lutte contre les addictions.
"Pour nous, il faut impérativement rappeler la référence nationale", commente Gaël Yanno. "L'enseignement en Nouvelle-Calédonie doit s'inscrire avec une référence avec un niveau national".
Un point sur lequel l'UCF a aussi particulièrement insisité est la place du Français comme langue référente.
"On doit rappeler que la langue française est une langue essentielle pour l'enseignement en Nouvelle-Calédonie, c'est la langue véhiculaire", insiste le président de l'UCF.
Selon l’UCF, qui réclame plus de temps pour une concertation avant l’adoption du texte et des amendements, le projet éducatif pourrait être examiné par le Congrès dans le courant du mois de janvier, donc pendant la période des vacances scolaires.
Ecoutez les propos de Gaël Yanno au micro d'Isabelle Peltier pour NC1ère Radio :
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