La communauté juive du Caillou a célébré sa "fête des lumières"

La communauté juive de Nouvelle-Calédonie a fêté Hanouka à la synagogue de Nouméa.
Jusqu'à lundi soir dernier, la communauté juive de Nouvelle-Calédonie a célébré Hanouka, aussi appelée "fête des lumières", en référence aux bougies que l'on doit allumer tous les jours sur le chandelier.
Pendant huit jours, jusqu'à lundi dernier, au coucher du soleil, la communauté juive a célébré Hanouka. Appelée aussi la fête des lumières ou encore la fête de la dédicade du temple de Jérusalem, elle est un événement important du calendrier judaïque.
 
Pendant huit jours, les bougies ont été allumées sur la Menora, le chandelier juif. On célèbre ainsi la reconquête du temple de Jérusalem. Pour la petite histoire, à la libération du temple par Juda Macchabée, deux siècles avant Jésus-Christ, il ne restait qu'une seule fiole d'huile pour allumer le chandelier. Miraculeusement, la petite provision d'huile qui n'aurait du alimenter la lampe que pendant une journée, réussit à la faire tenir pendant huit jours.
 
Hanouka est aussi fêtée sur le Caillou. Lundi soir, à la synagogue de Nouméa, où s'était rassemblée la communauté juive, le rabbin était venu spécialement de Melbourne pour l'occasion.  
 
Au-delà de l'aspect religieux et spirituel, Hanouka est aussi l'occasion de s'offir des cadeaux, parfois depuis déjà huit jours, et de profiter le dernier soir d'un bon repas, avec entre autres, les fameux beignets de Hanouka. 
 
"C'est un moment qu'on partage en famille", explique Jean-Philippe Helias, un membre de la communauté juive de Calédonie. "Vous, vous avez Noël et nous, on donne les cadeaux aux enfants pendant Hanouka".  
 
La petite communauté juive de Calédonie et ses traditions sont souvent méconnues du grand public. Pas toujours facile pour les jeunes de trouver un espace de reconnaissance sur le Caillou. "Il n'y a pas beaucoup de Juifs en Calédonie", commente Julien Atlan, un jeune membre de la communauté. "Et avec ce qui se passe au Moyen-Orient, il y a beaucoup d'amalgames... Moi, parfois, on vient me demander 'Alors, ça se passe comment pendant le Ramadan ?', alors que ça n'a rien à voir". 
 
Retrouvez le reportage en images de Sheima Riahi et Claude Lindor pour NC1ère :