De nombreux jeunes font le choix de quitter la Nouvelle-Calédonie. Etudes, formation, recherche d’emploi, envie d’ailleurs, les raisons sont multiples. Mais qui sont ces Calédoniens qui tentent l'aventure ailleurs ? Cette semaine, Lorraine Thomas, au service communication de Versace.
"Travailler dans la mode, ce n’est pas le Diable s’habille en Prada, mais parfois ça y ressemble". Lorraine nous fait découvrir les coulisses de la mode. La jeune femme de 24 ans travaille à Milan en tant qu’attachée de presse de la célèbre marque Versace. Pour côtoyer stylistes, mannequins et rédactrices de mode au quotidien, elle s’est donnée les moyens de réussir.
Une expérience complètement anodine à la Fashion Week de Sydney lui donne le déclic. Lorraine est alors jeune bachelière en séjour linguistique en Australie et réfléchit à son avenir. Pendant une semaine, elle est plongée bénévolement dans le grand bain des défilés. Une expérience décisive pour elle. Désormais, elle veut travailler dans la mode.
En septembre 2010, la Calédonienne s’envole pour l’Europe intégrer une prestigieuse école de formation de la mode et du design italienne, l’Istituto Marangoni. Elle effectue sa première année à Paris avant de s’installer à Milan pour terminer son cursus. Deux ans plus tard, diplômée et riche de nombreuses expériences professionnelles, cette jeune métisse vietnamienne intègre la maison Versace, pour un stage avant d’être embauchée en CDI. Son expérience et son aisance pour les langues – Lorraine parle français, anglais, et italien- font mouche.
Dès lors, cette véritable touche-à-tout, qui a travaillé sur les défiles Chanel, Jean-Paul Gaultier ou encore Elie Saab, collabore avec les stylistes des magazines de mode du monde entier en leur fournissant des vêtements ou des accessoires pour des shooting photos. Lorraine se doit de répondre à leurs exigences y compris les plus absurdes.
"La semaine dernière, Vogue USA voulait trois robes de notre défilé, mais nous n’en avions qu’une de disponible aux Etats-Unis. Résultat, nous avons fait un envoi postal le soir à 19h de 1000 euros (près de 120 000 francs XPF ndlr) pour un short et une paire de chaussures ! (…) La mode, c’est un peu absurde !"
Un métier stressant qui lui apporte toutefois beaucoup de satisfaction. Mais la Calédonienne déplore les dérives de ce milieu. "C’est un monde à part, les gens donnent de l’importance à des choses qui n’en ont pas, ils sont parfois un peu fous ! C’est aussi beaucoup d’hypocrisie et un milieu très compétitif." Travailleuse acharnée, Lorraine apprend le chinois actuellement. Elle envisage de partir travailler en Asie-Pacifique, un marché émergent dans la mode et surtout à côté de son île!
Ecoutez Lorraine Thomas nous livrer une anecdote amusante sur son métier:
Une expérience complètement anodine à la Fashion Week de Sydney lui donne le déclic. Lorraine est alors jeune bachelière en séjour linguistique en Australie et réfléchit à son avenir. Pendant une semaine, elle est plongée bénévolement dans le grand bain des défilés. Une expérience décisive pour elle. Désormais, elle veut travailler dans la mode.
En septembre 2010, la Calédonienne s’envole pour l’Europe intégrer une prestigieuse école de formation de la mode et du design italienne, l’Istituto Marangoni. Elle effectue sa première année à Paris avant de s’installer à Milan pour terminer son cursus. Deux ans plus tard, diplômée et riche de nombreuses expériences professionnelles, cette jeune métisse vietnamienne intègre la maison Versace, pour un stage avant d’être embauchée en CDI. Son expérience et son aisance pour les langues – Lorraine parle français, anglais, et italien- font mouche.
Dès lors, cette véritable touche-à-tout, qui a travaillé sur les défiles Chanel, Jean-Paul Gaultier ou encore Elie Saab, collabore avec les stylistes des magazines de mode du monde entier en leur fournissant des vêtements ou des accessoires pour des shooting photos. Lorraine se doit de répondre à leurs exigences y compris les plus absurdes.
"La semaine dernière, Vogue USA voulait trois robes de notre défilé, mais nous n’en avions qu’une de disponible aux Etats-Unis. Résultat, nous avons fait un envoi postal le soir à 19h de 1000 euros (près de 120 000 francs XPF ndlr) pour un short et une paire de chaussures ! (…) La mode, c’est un peu absurde !"
Un métier stressant qui lui apporte toutefois beaucoup de satisfaction. Mais la Calédonienne déplore les dérives de ce milieu. "C’est un monde à part, les gens donnent de l’importance à des choses qui n’en ont pas, ils sont parfois un peu fous ! C’est aussi beaucoup d’hypocrisie et un milieu très compétitif." Travailleuse acharnée, Lorraine apprend le chinois actuellement. Elle envisage de partir travailler en Asie-Pacifique, un marché émergent dans la mode et surtout à côté de son île!
Ecoutez Lorraine Thomas nous livrer une anecdote amusante sur son métier:
Lorraine Thomas évoque une anecdote amusante sur son métier avec Lady Gaga !