Pour répondre aux inquiétudes du personnel du CHT, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie garantit le financement des dettes des Centres hospitaliers et la marche à blanc du Médipôle de Koutio. Des promesses conditionnées par le règlement de la facture de Wallis et Futuna prévue à la mi-février.
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La réévaluation du taux directeur des dépenses publiques hospitalières fait couler beaucoup d’encre. Mardi l’Intersyndicale, regroupant les différents syndicats du CHT, avait sévèrement critiqué la proposition du gouvernement de réduire le taux directeur de 3,79% pour l'exercice 2016. Pour Jacques Robert, cardiologue et membre du personnel au Conseil d’Administration du CHT, « ce pourcentage est insuffisant au regard des dépenses liées à l’ouverture du Médipôle de Koutio en fin d’année ». Le coût de ces dépenses est estimé à 870 millions de francs CFP. Seul bémol, le CHT n’a pas la trésorerie nécessaire, y compris pour payer ses dettes.
Ce mercredi, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie assure avoir pris en compte les préoccupations du personnel du CHT. Pour Valentine Eurisouké, membre du gouvernement en charge de la santé, « ce taux directeur est fixé par le Congrès à partir de deux hypothèses : la conjoncture économique quelque peu morose de la Nouvelle-Calédonie et les recettes du RUAMM (revenu unifié d’assurance maladie-maternité) ». L’élue indique par ailleurs « qu’un travail a été réalisé avec les services de la Nouvelle- Calédonie - l’Agence Sanitaire et Sociale et la Direction de la Cafat - de manière », insiste-t-elle, «à renflouer les caisses du CHT et ainsi pouvoir financer les dettes et la marche à blanc du Médipôle ».
Le taux directeur des dépenses hospitalières ne sera donc pas réévalué. « Nous devons faire des choix en période de contrainte budgétaire », souligne Valentine Eurisouké, « pour privilégier un bon démarrage du Médipôle et permettre aussi aux collectivités provinciales de pouvoir financer leurs dépenses». Des propositions ont ainsi été faites au CHT par les services du gouvernement. « Nous avons reçu un courrier du préfet de Wallis et Futuna, indiquant un déplacement du 20 au 22 janvier prochain » assure-t-elle, « où il fait mention du paiement de la dette d’1,7 milliards que le CHT traîne depuis dix ans maintenant. Par ailleurs, la Cafat a accepté d’utiliser 2,570 millions de ces recettes pour réduire sa créance vis-à-vis de l’hôpital ».
Avec cet argent, le CHT pourra payer une partie de ses fournisseurs et d’autre part constituer une trésorerie pour financer la marche à blanc du Médipôle de Koutio. Le gouvernement assure qu’à la mi-février le CHT pourrait bénéficier du règlement des premières créances. Mais, «ces propositions ne changent rien » affirme François-André Elocie, membre de l’Intersyndical, affilié à l’Ustke. « Nous allons nous mobiliser ce jeudi dans les rues de Nouméa pour une marche vers le Congrès ».
Par ailleurs, plusieurs réflexions sont menées actuellement par le gouvernement afin de permettre aux CHT de maîtriser ses coûts. Il proposera notamment une modification de la nomenclature des actes biologiques ou encore l'obtention des avantages fiscaux sur l’achat des équipements médicaux.
Ce mercredi, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie assure avoir pris en compte les préoccupations du personnel du CHT. Pour Valentine Eurisouké, membre du gouvernement en charge de la santé, « ce taux directeur est fixé par le Congrès à partir de deux hypothèses : la conjoncture économique quelque peu morose de la Nouvelle-Calédonie et les recettes du RUAMM (revenu unifié d’assurance maladie-maternité) ». L’élue indique par ailleurs « qu’un travail a été réalisé avec les services de la Nouvelle- Calédonie - l’Agence Sanitaire et Sociale et la Direction de la Cafat - de manière », insiste-t-elle, «à renflouer les caisses du CHT et ainsi pouvoir financer les dettes et la marche à blanc du Médipôle ».
Le taux directeur des dépenses hospitalières ne sera donc pas réévalué. « Nous devons faire des choix en période de contrainte budgétaire », souligne Valentine Eurisouké, « pour privilégier un bon démarrage du Médipôle et permettre aussi aux collectivités provinciales de pouvoir financer leurs dépenses». Des propositions ont ainsi été faites au CHT par les services du gouvernement. « Nous avons reçu un courrier du préfet de Wallis et Futuna, indiquant un déplacement du 20 au 22 janvier prochain » assure-t-elle, « où il fait mention du paiement de la dette d’1,7 milliards que le CHT traîne depuis dix ans maintenant. Par ailleurs, la Cafat a accepté d’utiliser 2,570 millions de ces recettes pour réduire sa créance vis-à-vis de l’hôpital ».
Avec cet argent, le CHT pourra payer une partie de ses fournisseurs et d’autre part constituer une trésorerie pour financer la marche à blanc du Médipôle de Koutio. Le gouvernement assure qu’à la mi-février le CHT pourrait bénéficier du règlement des premières créances. Mais, «ces propositions ne changent rien » affirme François-André Elocie, membre de l’Intersyndical, affilié à l’Ustke. « Nous allons nous mobiliser ce jeudi dans les rues de Nouméa pour une marche vers le Congrès ».
Par ailleurs, plusieurs réflexions sont menées actuellement par le gouvernement afin de permettre aux CHT de maîtriser ses coûts. Il proposera notamment une modification de la nomenclature des actes biologiques ou encore l'obtention des avantages fiscaux sur l’achat des équipements médicaux.