A Thio, moins de 100 personnes ont marché contre la violence

A Thio, une marche contre la délinquance récurrente au sein du village.
A Thio, la marche contre la violence n'a pas attiré une grande foule. Moins d'une centaine de personnes avait répondu à l'appel du collectif « Vivre à Thio ». Pour autant les participants ainsi que les associations ont pu montrer leur volonté de « vivre ensemble. »
Moins de 100 personnes ont marché dans le silence, ce mercredi à Thio, pour rendre hommage à Laurent Fels, tué par plusieurs coups de fusil. Une mobilisation contre la violence.

Tout est parti d’un appel lancé, il y a quelques jours, par le collectif « Vivre à Thio », suite au meurtre de Laurent Fels 51 ans tué par plusieurs coups de fusil le 30 décembre dernier, à son domicile. Le collectif entendait mobiliser et sensibiliser les populations contre les violences et les actes de délinquance, faisant écho à un ras-le-bol de plus en plus palpable au sein de la commune.

Le meurtre de Laurent Fels, bien connu dans le village, avait fortement secoué les habitants. Au-delà de ce drame, ils s'indignent face à une société qu'ils jugent violente et dans laquelle ils ne se reconnaissent pas. «On s’est rendu compte que lorsque l’on organise des réunions, les parents des jeunes concernés ne viennent jamais. Ils faut qu’ils se mettent dans la tête que nous sommes là pour les accompagner » lance Miguel Toura, venu manifester son soutien.

Les participants ainsi que les associations ont ainsi pu montrer leur volonté de « vivre ensemble ».

Deux jeunes hommes écroués

L’auteur présumé du meurtre de Laurent Fels, âgé de 18 ans, et le mineur de 14 ans qui l’accompagnait, ont tous deux été mis en examen pour assassinat et complicité d’assassinat. La préméditation a été retenue. 
 

A Thio, le reportage de Bernard Lassauce et de Gaël Detcheverry

A Thio, la marche contre la violence n'a pas attiré une grande foule. Moins d'une centaine de personnes avait répondu à l'appel du collectif « Vivre à Thio ». Pour autant les participants ainsi que les associations ont pu montrer leur volonté de « vivre ensemble. »