Wallis et Futuna règle sa dette

2 milliards 380 millions, c'est la somme versée par Wallis et Futuna au CHT Gaston Bourret et à la Cafat. Une déclaration d'intention a été signée mercredi après-midi pour renforcer la coopération en matière de santé entre les deux archipels.
C’est une dette qui a fait beaucoup de bruit. Et elle est enfin réglée. C’est l’Etat français qui a effacé la dette de l’ADS, l’Agence de Santé de Wallis et Futuna. Une institution vieille de seulement 15 ans, qui, selon son directeur, n’avait jamais été suffisamment financée.

L’ADS doit à la fois planifier la santé et assurer la prévention, gérer les petits hôpitaux et dispensaires, et s’occuper de la délivrance des médicaments en l’absence de pharmacies. Elle souffre également du manque d’équipements en matière de diagnostics. D’où l’envoi régulier de plusieurs evasan vers la Nouvelle Calédonie, soit environ 1000 par an.

L’aspect financier étant réglé grâce à l’aide de l’Etat, l’ADS a pu s’acquitter de ses dettes. Environ 1 milliards 700 millions ont ainsi été réglés au CHT, et un peu moins de 700 millions à la CAFAT. Des contrats de développement vont lui permettre par ailleurs de s’équiper.

Deux conventions avec le CHT d’une part et la CAFAT d’autre part vont être travaillées durant les six prochains mois. Il s’agira de renforcer et de renouveler le partenariat avec l’ADS de Wallis et Futuna.
 

Le reportage de Brigitte Whaap et de Christian Favennec

2 milliards 380 millions, c'est la somme versée par Wallis et Futuna au CHT Gaston Bourret et à la Cafat. Une déclaration d'intention a été signée mercredi après-midi pour renforcer la coopération en matière de santé entre les deux archipels.