Les pays du Pacifique sont prêts à faire des concessions pour les États-Unis

Après deux jours de réunions à Nadi, aux Fidji, les pays du Pacifique semblent être prêts à faire un effort pour que les États-Unis reviennent pêcher dans la région.

En janvier dernier, le gouvernement américain avait annoncé son retrait du traité sur le thon du Pacifique sud.

Les États-Unis s'étaient engagés à acheter 5 000 jours de pêche pour l'année 2016, mais en décembre , ils ont baissé leur commande à  3 000 jours. En cause : la chute du cours du thon listao qui rend la transaction financière bien trop coûteuse soit 128 millions de dollars demandés.

Les îles du Pacifique sont restées fermes sur leurs positions :
  • soit l'ensemble des entreprises américaines payaient leur part,
  • soit aucune d'entre elle n'était autorisée à pêcher.

Revirement de situation

Faute d'accord, les bateaux américains ont dû quitter le Pacifique le 1er janvier. Donc une source de revenus conséquente qui disparaît. D'autres acheteurs potentiels ont été démarchés.

Mais la vente des licences de pêche aux autres pays n'a pas dû être suffisamment rentable, puisque les pays du Pacifique se disent prêts à faire des concessions, rapporte James Movick, le directeur général de l'Agence des pêcheries du Forum des îles du Pacifique «  ce que l'on propose aux États-Unis répondra à leur demande, c'est-à-dire une réduction des jours de pêche pour cette année.

En d'autres termes, on essaie d'être aussi accommodant que possible. »

 On espère qu'ils accepteront ces conditions très rapidement.
En d'autres termes, on essaie d'être aussi accommondant que possible. On veut permettre à la flotte américaine de revenir pêcher le plus vite possible." 


Le temps presse pour les pays du Pacifique. Pas question d'entamer de nouvelles négociations, l'offre est à prendre ou à laisser.
Si un accord est trouvé, de nouvelles licences de pêche pourraient être délivrées en l'espace d'une semaine seulement.