Le nickel au coeur du GTPS

Le groupe de travail des présidents et signataires de l’accord de Nouméa se réunit ce lundi après-midi au Haut-Commissariat. Un GTPS nickel où un compte-rendu sera fait sur les solutions préconisées par les partenaires calédoniens et l’Etat le 6 février dernier à Paris...
Le GTPS entendra ensuite Contrakmine, le syndicat des contracteurs miniers et le SEM, syndicat des exportateurs de minerai... C’est une étape vers une prise de décisions. Au Comité des signataires, les partenaires calédoniens se sont engagés avec le soutien de l’Etat à élaborer un programme prévisionnel d’urgence des exportations et à prendre rapidement des mesures pour conforter les métiers de la mine et de la métallurgie sur l’ensemble du Territoire.

Le Gouvernement a d’ailleurs déjà pris un arrêté déclarant le secteur du nickel calédonien en crise. Ce qui entraîne l’utilisation du Fonds nickel. C’était déjà le cas lors de la crise du secteur en 2009-2010. Prise en charge partielle de cotisations sociales mais également des travaux de substitution comme les travaux de réhabilitation des sites miniers. Quelles entreprises pourront bénéficier de cette aide ? Le conseil d’administration du fonds nickel  déterminera  les critères d’éligibilité. La réflexion doit également s’ouvrir sur la stratégie nickel du pays, un calendrier et une méthode de discussion sont à mettre en place.

Autre sujet qui pourrait être abordé par le GTPS, la proposition de Pierre Frogier : que l’Etat prenne le contrôle de la SLN, et cela « à titre conservatoire », pendant la période des discussions sur l’avenir institutionnel, une urgence selon le sénateur Pierre Frogier, pour assurer la survie de la Société Le Nickel.