Un mois après son premier atterrissage en Nouvelle-Calédonie, Luengöni est cloué au sol. L’Airbus A330neo d'Aircalin dégage des émanations qui inquiètent les personnels navigants. Alors que des experts sont présents pour inspecter l'avion, il a fallu réaffréter l’ancien A330.
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Le jeudi 3 octobre, un A 330neo tout neuf baptisé Luengöni se posait pour la première fois en Calédonie. A peine un mois plus tard, voilà que l'appareil se trouve en inspection. Des experts de son constructeur Airbus cherchent à comprendre d’où viennent les odeurs d’huile signalées de façon ponctuelle en cabine, sur certains vols, par les personnels navigants. Certains ont ressenti des maux de tête ou encore des irritations respiratoires et oculaires.
Le point de Dave Wahéo-Hnasson et René Molé :
Des équipes d'Airbus et de Rolls
«Il y a effectivement certaines émanations», confirme Didier Tappero, président-directeur-général d'Aircalin. «Mais nous avons le rapport du constructeur Airbus qui nous indique qu'elles restent en-deça des seuils de toxicité. Pour autant, nous avons arrêté cet avion. Nous avons des équipes d'Airbus, de Rolls, qui sont venues sur place et qui travaillent sur l'avion de façon à le réparer pour être totalement débarrassés de ces odeurs.»Les vols assurés
Des émanations qui pourraient provenir des moteurs Rolls-Royce Trent 7000. En attendant de régler le problème, l'ancien A330 a dû reprendre un peu de service. Les vols sont en tout cas assurés.Le point de Dave Wahéo-Hnasson et René Molé :