Allons aux champs ! Une sélection de VIDEOS "Ma terre pour demain"

Des méthodes de culture ancestrales aujourd’hui d’avant-garde !

Le champ kanak : de l’agriculture bio par nature !

Allons au champ avec Waléa Guyette, de l’île de Maré. Un champ traditionnel kanak cultivé selon des méthodes ancestrales.
On y apprend par exemple comment protéger son champ d’ignames en plantant du manioc…

Tout ce qui est ici, c’est un travail de la nature 

nous dit Waléa, fière d’avoir obtenu son certificat d’agriculture biologique…


Du terreau fait maison : quand les cochons travaillent !

Allons au champ avec John Palène, de la tribu de Tadine, sur l’île de Maré. Il nous explique comment ses cochons, nourris en enclos aux cocos, fabriquent pour lui du terreau qui viendra alimenter son champ.
Jamais de travail mécanique dans un champ kanak, on n’agresse pas les sols ! Cela viendrait rompre

quelque chose qui est toujours en équilibre.

Le respect du sol, première leçon de l’agriculture kanak…
 

Des holothuries pour chasser insectes et escargots !

Allons  au champ avec Donatienne Daye, sur l’île de Belep.
Voici son truc pour lutter contre le fléau des insectes et des escargots, surtout ces énormes acatinas, qui dévorent ses plantations. Aller à la pêche aux holothuries, ces biches de mer comme elle les appelle. Les répartir dans son champ et les arroser régulièrement : leur odeur fera le reste !

Ici, il n’y a personne qui utilise les produits phyto 


Ce qui pousse naturellement et ce qu’on fait pousser…

Allons au champ d’Elise Molé, au lieu-dit Coin d’Amour, sur le littoral de l’île de Lifou.  Cédric Niqueux-Eymery nous parle d’agriculture naturelle. Tout d’abord, il y les plantes sauvages à ramasser. Ensuite, les plantes locales, bien adaptées au terroir, que l’on fait pousser sans besoin de travailler la terre.

On préfère laisser faire la nature.
Quand on respecte la terre de cette façon, alors elle nous donne de la nourriture en abondance, nous explique t-il.
Le pari pour les années à venir et pour l’humanité, c’est de trouver le juste milieu entre la voie de la nature et la voie de la culture.


Et justement… le champ kanak a fait des petits !

De nouvelles méthodes de culture en respect de l’environnement voient aujourd’hui le jour et s’annoncent comme le futur de l’agriculture. Finalement, toute une philosophie du champ kanak remise au goût du jour ! 


La permaculture : un retour au respect du sol.

Allons au jardin  de Jack Robinson sur la commune de Farino.
Un jardin réalisé en terrasses à cause du terrain pentu et en permaculture, c'est-à-dire sans travail du sol. L’irrigation y est pensée en amont avec des réserves d’eau dans les sillons creusés par étage.
Polyculture étagée et utilisation du paillage font le reste. L’interaction entre les différentes espèces de plantes se charge d’éviter les ravageurs.
Des techniques bien proches du traditionnel champ kanak, non ?

 Ici, on pratique la permaculture dans son ensemble, aussi bien sur  une autonomie énergétique qu’alimentaire, tout en respectant l’environnement et notre mère nature.

 

S’adapter à son milieu et non plus l’inverse !

Au Col de la Pirogue dans la commune de Païta, Julien le Breton a installé son jardin en permaculture sur d’anciennes taraudières en terrasses. Le secret de la réussite de son jardin ? Redécouvrir les espèces sauvages et cultiver les espèces locales ! Il a donc adapté son alimentation en conséquence et toute sa vie à son milieu. Habitat écologique donc mais avec confort moderne grâce aux énergies vertes !

On a repris la responsabilité de mieux nous nourrir, d’habiter dans un endroit plus sain en ayant un impact le moins fort sur tout notre environnement.