Ateliers partagés : quand le fait-main devient une évidence

Zoom sur l'Atelier Partagé, un nouveau concept qui met à l'honneur le "Do It Yourself".
Réparer ou fabriquer soi-même, c’est le principe des Ateliers Partagés créés par Mikaël Leal, menuisier à Nouméa. On fait le point sur ce concept qui mêle transmission et savoir-faire.

Qui a dit que la menuiserie était destinée seulement aux professionnels ? Mikaël Leal, menuisier à Nouméa a lancé les Ateliers Partagés. Le concept ? Mettre à disposition de ceux qui en font la demande ses compétences et son matériel. Une prestation payante mais les bénéficiaires peuvent se faire accompagner dans la réalisation de leurs projets. 

Un concept qui plaît aux entrepreneurs 

 

Aurélie Braidly, créatrice de macramés, travaille avec son compagnon sur 4 panneaux perforés destinés à sa boutique. 

On a vraiment tout appris ici, savoir utiliser une scie, une ponceuse, Mikaël nous montre tout dans un premier temps et ensuite nous le faisons nous-même

Aurélie Braidly

 

Cela fait 8 mois qu'Aurélie et son compagnon fréquentent l’atelier : familiarisation des outils, règles de sécurité des machines, etc. Ils participent à tout.

Aujourd'hui, il y a cette volonté de faire soi-même, c’est le do it yourself, que l’on voit partout. Les gens ont cette volonté d’économiser un peu, avant de pouvoir voyager, en fabriquant et en revenant à des choses plus terre à terre.

Mikaël Leal

 

La transmission des connaissances qui fait sens 

“Dans ce métier, j’aime le partage et transmettre quelque chose, j’estime que c’est normal de le partager avec quelqu'un", confie Mikaël Leal. 

"Cette solution tout compris où on ne s'occupe de rien, c’est un devis à presque 300 000 francs, alors que là, on s’en sort à peu près à 100 000 francs, et on a l’impression de vraiment participer au projet, donc c’est bien", témoigne le compagnon d'Aurélie.

Des ateliers partagés qui continuent de plaire aux Calédoniens, d’autant plus depuis les périodes de confinement. Alors, prêt(s) à y faire un tour ? 

Reportage sur place de Thérèse Waia et Claude Lindor