9 mois après le pire épisode de blanchiment de son histoire, le nord de la Grande barrière est sinistré, mais le sud et le centre donnent des signes encourageants de vitalité.
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En Australie, il y a 9 mois, la Grande barrière de corail était en surchauffe, à cause de la température anormalement élevée de l'océan - due à El Nino et au changement climatique. Stressés, les coraux ont blanchi massivement.
À l'époque, Terry Hugues, le directeur du centre d'études coralliennes de l'université James Cook, et son équipe avaient patrouillé le grand édifice corallien - par les airs et sous l'eau, pour évaluer l'ampleur du blanchiment. 9 mois plus tard, ils sont retournés au chevet de la Grande Barrière.
« Quand un récif est frappé par le phénomène du blanchiment, ce sont les 6 à 12 mois suivants sont critiques: soit les coraux survivent et reprennent des couleurs, soit ils meurent pour de bon, lentement », a expliqué Terry Hugues, sur ABC.
Terry Hugues et son équipe viennent d'achever une inspection sous-marine de plus de 100 récifs, de Gladstone, au sud, jusqu'à l'extrémité nord de la Grande Barrière, près du détroit de Torrès. Andrew Baird, membre de l'équipe, a parcouru les récifs du sud et du centre de la Grande barrière de corail - de Mackay à Townsville.
« J'ai eu de la chance d'être affecté à l'étude du sud et du centre de la Grande barrière, de Mackay à Townsville, souligne le chercheur, car la plupart des récifs dans cette région étaient en très bonne santé. C'est une source d'espoir, parce que ces coraux-là se reproduisent efficacement. »
Quant à Terry Hugues, il s'est consacré au nord de la Grande barrière, qui est largement dévasté:
« La mortalité est très inégale le long de la Grande Barrière de Corail. La bonne nouvelle, c'est qu'au sud de Port Douglas, dans les zones les plus touristiques, autour de Cairns et des Whitsundays, on a constaté des taux relativement bas de mortalité du corail. Mais les dégâts sont très graves dans le tiers nord de la Grande barrière, environ les 2/3 des coraux sont morts. Le blanchiment de mars a été tellement violent, que les espèces de coraux qui normalement ne blanchissent jamais, ont blanchi cette fois-ci. »
La Grande Barrière de Corail avait déjà subi deux épisodes de blanchiment, moins graves, en 1998 et en 2002. Certaines espèces de corail croissent plus rapidement que d'autres et elles sont capables de recoloniser un récif en 10 à 15 ans - à condition qu'il n'y ait pas, entre-temps, une nouvelle canicule marine.
Jeudi le gouvernement australien remettra son rapport annuel à l'UNESCO. Enjeu pour Canberra: éviter une nouvelle fois que la Grande barrière de corail soit inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril.
À l'époque, Terry Hugues, le directeur du centre d'études coralliennes de l'université James Cook, et son équipe avaient patrouillé le grand édifice corallien - par les airs et sous l'eau, pour évaluer l'ampleur du blanchiment. 9 mois plus tard, ils sont retournés au chevet de la Grande Barrière.
« Quand un récif est frappé par le phénomène du blanchiment, ce sont les 6 à 12 mois suivants sont critiques: soit les coraux survivent et reprennent des couleurs, soit ils meurent pour de bon, lentement », a expliqué Terry Hugues, sur ABC.
Terry Hugues et son équipe viennent d'achever une inspection sous-marine de plus de 100 récifs, de Gladstone, au sud, jusqu'à l'extrémité nord de la Grande Barrière, près du détroit de Torrès. Andrew Baird, membre de l'équipe, a parcouru les récifs du sud et du centre de la Grande barrière de corail - de Mackay à Townsville.
« J'ai eu de la chance d'être affecté à l'étude du sud et du centre de la Grande barrière, de Mackay à Townsville, souligne le chercheur, car la plupart des récifs dans cette région étaient en très bonne santé. C'est une source d'espoir, parce que ces coraux-là se reproduisent efficacement. »
Quant à Terry Hugues, il s'est consacré au nord de la Grande barrière, qui est largement dévasté:
« La mortalité est très inégale le long de la Grande Barrière de Corail. La bonne nouvelle, c'est qu'au sud de Port Douglas, dans les zones les plus touristiques, autour de Cairns et des Whitsundays, on a constaté des taux relativement bas de mortalité du corail. Mais les dégâts sont très graves dans le tiers nord de la Grande barrière, environ les 2/3 des coraux sont morts. Le blanchiment de mars a été tellement violent, que les espèces de coraux qui normalement ne blanchissent jamais, ont blanchi cette fois-ci. »
La Grande Barrière de Corail avait déjà subi deux épisodes de blanchiment, moins graves, en 1998 et en 2002. Certaines espèces de corail croissent plus rapidement que d'autres et elles sont capables de recoloniser un récif en 10 à 15 ans - à condition qu'il n'y ait pas, entre-temps, une nouvelle canicule marine.
Jeudi le gouvernement australien remettra son rapport annuel à l'UNESCO. Enjeu pour Canberra: éviter une nouvelle fois que la Grande barrière de corail soit inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril.