Les coraux situés les plus au sud de la planète ont à leur tour été affectés au cours de l'été par le phénomène de blanchissement, ont annoncé mercredi des chercheurs australiens qui alertent à nouveau sur l'impact du réchauffement climatique.
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C’est une mauvaise nouvelle pour l’environnement. Les coraux au large de Lord Howe Island, à environ 600 kilomètres au large de Sydney, avaient été épargnés par les graves épisodes de blanchissement intervenus en 2016 et 2017. Mais ils ont ces derniers mois été touchés par ce phénomène dû à la hausse des températures de l'eau.
Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.
Les récifs peuvent s'en remettre si l'eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.
"Il est très inquiétant de constater le blanchissement sur un récif situé aussi au sud", a déclaré à l'AFP Bill Legat, professeur associé à l'Université de Newcastle. "C'est une preuve de plus du fait que le réchauffement climatique n'épargne aucun endroit au monde."
Bill Legat et d'autres chercheurs australiens, mais aussi américains ont constaté que près de 90% des coraux des eaux côtières peu profonde de Lord Howe Island avaient subi le blanchissement.
Les récifs plus profonds du parc marin, qui est classé au Patrimoine mondial à l'instar de la Grande Barrière de corail, "semblent toujours en bonne santé" et ont visiblement échappé au blanchissement.
Les chercheurs retourneront dans les prochains mois sur place pour vérifier si des coraux ont été touchés de façon irréversible.
La Grande Barrière de corail, qui s'étend sur environ 345.000 km2 très au nord de Lord Howe Island, le long de la côte est, a connu quatre épisodes graves de blanchissement ces 20 dernières années, en 1998, 2002, 2016 et 2017.
Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.
Les récifs peuvent s'en remettre si l'eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.
Très inquiétant
"Il est très inquiétant de constater le blanchissement sur un récif situé aussi au sud", a déclaré à l'AFP Bill Legat, professeur associé à l'Université de Newcastle. "C'est une preuve de plus du fait que le réchauffement climatique n'épargne aucun endroit au monde."Bill Legat et d'autres chercheurs australiens, mais aussi américains ont constaté que près de 90% des coraux des eaux côtières peu profonde de Lord Howe Island avaient subi le blanchissement.
Les récifs plus profonds du parc marin, qui est classé au Patrimoine mondial à l'instar de la Grande Barrière de corail, "semblent toujours en bonne santé" et ont visiblement échappé au blanchissement.
Des températures particulièrement élevées cet été
Bill Legat a attribué ce phénomène à la hausse globale des températures liées au réchauffement climatique, mais aussi à des conditions propres à cette zone qui a connu des températures particulièrement élevées pour la région cet été.Les chercheurs retourneront dans les prochains mois sur place pour vérifier si des coraux ont été touchés de façon irréversible.
La Grande Barrière de corail, qui s'étend sur environ 345.000 km2 très au nord de Lord Howe Island, le long de la côte est, a connu quatre épisodes graves de blanchissement ces 20 dernières années, en 1998, 2002, 2016 et 2017.