Australie : les étudiants étrangers bientôt contraints de passer un test d'anglais

Université School of Mines, Australie. Image d'illustration.
À compter du 1er janvier 2018, il sera impossible d'intégrer une formation australienne sans un niveau d'anglais suffisant. Et ce niveau devra être prouvé lors d'un examen. 
Chaque année, environ 150 000 étudiants étrangers réalisent leurs études en Australie sans maîtriser l’anglais. Selon le Ministre de l'Education, Simon Birminghan, les étudiants qui ont des difficultés en anglais ne sont pas en mesure de réussir leur semestre universitaire. "Ils s’abstiennent de participer aux conférences et aux travaux d’étude de groupe pendant que leurs camarades de classe et les enseignants luttent pour combler le fossé linguistique. Ce n’est pas juste ni pour les étudiants internationaux ni pour les Australiens ni pour leurs professeurs.” Dans ce contexte, le gouvernement fédéral annonce la mise en place de normes très strictes pour pallier ce problème, relate le quotidien australien The Daily Telegraph.

À partir du 1er janvier 2018, tous les étudiants étrangers devront donc passer un test d’anglais avant de finaliser leur admission dans un cursus universitaire. Actuellement, les étudiants internationaux - qui représentent 28,6 milliards de dollars pour l'économie de l'exportation de l'éducation en Australie - suivent des cours d'anglais intensifs spécialisés pour les étrangers (ELICOS), mais ne sont pas tenus d'atteindre un certain niveau pour entrer à l'université. Cela changera dès le 1er janvier prochain. 

Des examens seront également imposés aux étudiants étrangers qui désirent suivre des cours de formation professionnelle. Car "les deux ont besoin d'une bonne compréhension de la langue anglais" rajoute le sénateur. Selon le niveau d'études et l'université demandée, les résultats devront être plus ou moins bons. 

Le gouvernement australien veut s’assurer que les élèves ont les compétences suffisantes en anglais pour “interagir, contribuer, et finalement réussir en Australie” conclut Simon Birminghan. Mais cette nouvelle mesure vise aussi à renforcer la bonne réputation mondiale de l'Australie en matière d'éducation. Afin de gagner, sur le long terme, encore plus d'étudiants.