Les trois-quarts des Australiens, soit près de 18 millions de personnes, ont été touchés par la crise des feux de forêts, selon une étude publiée mardi qui souligne la chute de la cote de confiance du gouvernement.
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Menée par l'Université nationale australienne, ce sondage montre l'ampleur humaine de ces incendies qui ont brûlé durant cinq mois, faisant plus de 30 morts et détruisant des milliers d'habitations.
Cette étude, menée auprès de 3.000 personnes, montre que 14% de la population adulte, soit près de trois millions d'habitants, a été directement impactée par cette crise. Ils ont été contraints d'évacuer ou vu leurs maisons être détruites ou endommagées.
Quelque 15 millions d'Australiens ont été affectés de manière indirecte par ces feux, en raison de la fumée toxique qu'ils ont dégagée ou des projets de vacances qu'ils ont dû changer.
Cette ampleur, qui a surpris les chercheurs, devrait être un sujet de préoccupation pour le gouvernement accusé de ne pas avoir apporté les bonnes réponses à la crise et de peu s'inquiéter des questions liées au changement climatique.
Le Premier ministre conservateur Scott Morrison a notamment été critiqué pour être parti en vacances à Hawaï au beau milieu de la crise et pour refuser de réduire d'avantage les émissions de gaz à effet de serre.
Parmi les personnes ayant voté en faveur du gouvernement, lors des dernières élections législatives en mai, le soutien à la construction de nouvelles mines de charbon a chuté de 72% avant la crise à 57% en janvier.
Le gouvernement est un ardent défenseur de la très puissante et lucrative industrie minière australienne.
"Pratiquement tous les Australiens ont été touchés par ces feux et beaucoup d'entre-nous en subiront les conséquences dans les années à venir", a expliqué Nicholas Biddle, chercheur en sciences sociales.
Cette étude, menée auprès de 3.000 personnes, montre que 14% de la population adulte, soit près de trois millions d'habitants, a été directement impactée par cette crise. Ils ont été contraints d'évacuer ou vu leurs maisons être détruites ou endommagées.
Quelque 15 millions d'Australiens ont été affectés de manière indirecte par ces feux, en raison de la fumée toxique qu'ils ont dégagée ou des projets de vacances qu'ils ont dû changer.
Cette ampleur, qui a surpris les chercheurs, devrait être un sujet de préoccupation pour le gouvernement accusé de ne pas avoir apporté les bonnes réponses à la crise et de peu s'inquiéter des questions liées au changement climatique.
Le réchauffement climatique a aggravé la crise saisonnière
Les scientifiques affirment que le réchauffement climatique a aggravé la crise saisonnière des incendies, nourrie par un temps particulièrement chaud et sec ces derniers mois sur l'immense île-continent.Le Premier ministre conservateur Scott Morrison a notamment été critiqué pour être parti en vacances à Hawaï au beau milieu de la crise et pour refuser de réduire d'avantage les émissions de gaz à effet de serre.
"Seulement 27% des personnes interrogées ont déclaré avoir confiance ou très confiance en leur gouvernement", a déclaré M. Biddle, soit une baisse de onze points en trois mois.
"C'est une des plus importantes baisses de confiance que j'ai jamais observées en si peu de temps", a-t-il ajouté.
Parmi les personnes ayant voté en faveur du gouvernement, lors des dernières élections législatives en mai, le soutien à la construction de nouvelles mines de charbon a chuté de 72% avant la crise à 57% en janvier.
Le gouvernement est un ardent défenseur de la très puissante et lucrative industrie minière australienne.