Deux jours après le meurtre d'une jeune Britannique dans une auberge de jeunesse du Queensland, l'enquête avance. Le suspect, un Français, a hurlé « Allah Akbar » en poignardant sa victime. Mais la piste terroriste est de moins en moins convaincante. Il s'agirait bel et bien d'un crime passionnel.
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Le profil Facebook de Smaïl Ayad a été effacé depuis le drame. Il présentait le jeune homme comme un boxeur vivant en Thaïlande, originaire de Marseille
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Smaïl Ayad n'aurait pas supporté non plus de découvrir que sa belle avait posé pour des photos osées, dans un magazine. Ce serait donc la jalousie qui aurait déclenché la pulsion de meurtre du jeune Français.

Mia Ayliffe-Chung vivait dans le Queensland avec un visa vacances-travail. Elle était arrivée à Home Hill depuis une dizaine de jours pour travailler dans les champs de canne à sucre, afin d'obtenir le renouvellement de son visa.
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« Allah akbar » et la Marseillaise
D'après les témoins, Smaïl Ayad a hurlé « Allah akbar » en poignardant ses victimes, puis une deuxième fois quand les policiers sont venus l'arrêter. Mais la piste du meurtre motivé par l'extrémisme islamique est donc de moins en moins probable. Selon la trentaine de témoins, le meurtrier présumé aurait aussi chanté la Marseillaise. Et un routard français présent dans l'auberge a présié au quotidien local "The Townsville Bulletin", que Smaïl Ayad avait hurlé des propos incohérents en français pendant tout le drame. Il pourrait avoir pris de l'alcool ou des drogues ce soir-là. De toute façon, les autorités australiennes ont mis Smaïl Ayad en examen pour meurtre, et non pour acte terroriste.