Avenir institutionnel : une reprise des discussions en demi-teinte

Place de la paix : statue de la poignée de main.
Dans un contexte politico-économique tendu, Daniel Goa, président de l'UC, a annoncé la reprise des discussions sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

Il est à l'initiative des discussions entre les deux blocs. Daniel Goa, président de l'Union calédonienne, a engagé, depuis quelques jours, des rencontres avec une partie des non-indépendantistes.

Des points de blocage

Selon le responsable politique, ces pourparlers avancent bien, en dépit de certains points de blocage.

Il faut rapidement trouver une solution entre nous avant de mettre en place les trilatérales avec l'Etat. Si les Calédoniens se mettent d'accord, il y aura une bilatérale Calédonie / Etat.

Daniel Goa, le président de l'UC

Trouver ensemble des solutions

L’Eveil océanien, le Rassemblement et les Loyalistes participent à ces discussions, d'ailleurs évoquées par la non-indépendantiste Sonia Backès sur sa page Facebook. Mais pas l'Uni. Ni Calédonie ensemble : un membre du parti assure que le mouvement n’a pas été convié à cette table ronde. Et déplore "la stratégie délirante de l'Union calédonienne de communiquer sur les discussions en cours".

Selon Calédonie ensemble, ces discussions -  entamées à Deva, sur la commune de Bourail - seraient arrivées à un point de blocage : "Les Loyalistes demanderaient aux indépendantistes de renoncer à l'autodétermination pour une durée de 50 ans."